Un mécanicien dans la Marine Française raconte son épopée à bord du cuirassé Courbet et du Chasseur 42 durant la Seconde Guerre mondiale

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Clément Sophie et al., « Un mécanicien dans la Marine Française raconte son épopée à bord du cuirassé Courbet et du Chasseur 42 durant la Seconde Guerre mondiale », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

L’informateur est orphelin : à 10 ans il rentre au pensionnat Don Bosco à Marseille. Il raconte ses souvenirs de la vie dans cette communauté. En 1934, il intègre une formation technique pour apprendre le métier de mécanicien. Après son certificat d’études, en 1936, il entre aux apprentis mécaniciens à Toulon et deux ans plus tard obtient son brevet de mécanicien. En 1938, il est engagé dans la marine française et envoyé à bord du cuirassé Courbet basé à Brest. A la déclaration de guerre, la flotte se réfugie en mer du Nord, en réserve. En avril-mai 1940, l’équipage bombarde la presqu’île du Cotentin pour essayer d’enrayer l’avance allemande. Mais la suprématie aérienne allemande étant trop importante, ils reçoivent l’ordre de se réfugier en Angleterre. Le Courbet arrive en juin 1940 à Portsmouth. En juillet, les Anglais occupent la flotte et sur les 15 000 membres de l’équipage, seuls 82 marins décident de continuer la lutte, dont une cinquantaine de mécaniciens et un seul officier. Il est alors embarqué à bord du Chasseur 42 avec un équipage français et reçoit des propositions pour rejoindre la marine anglaise. La flotte est alors basée sur l’île de Weight et a pour mission d’escorter les cargos alliés. L’informateur raconte alors, non sans fierté, les actions menées par l’équipage : le sauvetage d’aviateurs anglais en perdition, des missions commando et une tentative de débarquement à Dieppe le 19 août 1942. A partir de 1942-1943, ses missions le mènent dans le territoire de l’Equateur, jusqu’au Tchad : il ont alors pour mission spéciale d’escorter le George Thatcher, un cargo américain devant ravitailler la colonne Leclerc, qui est torpillé et fait naufrage. A partir de 1944, la navire est déplacé à Beyrouth pour mener des opérations en Méditerranée : notamment au Liban et dans les îles du Dodécanèse où des peuples sont libérés. En 1945 il est démobilisé après 7 ans de marine de guerre et opte pour la vie civile. A Marseille il était porté disparu et considéré comme francs-tireur, sur la liste des condamnés à mort.

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