Précisions sur le vocabulaire utilisé par les pêcheurs des Salins d’Hyères, sur leurs techniques et conditions de travail

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Date

21 mars 1985

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Saragossa Roger, « Précisions sur le vocabulaire utilisé par les pêcheurs des Salins d’Hyères, sur leurs techniques et conditions de travail », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Dans cet entretien, Annie-Hélène Dufour interroge l’informateur sur différents points déjà évoqués dans de précédents entretiens mais pour lesquels elle a besoin d'éclaircissements. Au cours de l’entretien, l’informateur donne à plusieurs reprises des définitions et des explications sur certaines expressions. Les interlocuteurs évoquent aussi les petits métiers annexes exercés par les pêcheurs autrefois pour gagner un complément de salaire comme par exemple “la cartouche”, une technique de braconnage à la dynamite. D’autres métiers nommés en parler local sont évoqués. L’informateur explique qu’auparavant, tous les pêcheurs vivaient aux Salins d’Hyères et qu’il y en avait surtout beaucoup plus : ils étaient 130 pour seulement 23 pêcheurs patrons aujourd’hui. De plus, seulement trois possèdent un bateau, ce qui explique les difficultés pour les matelots à trouver du travail. Ils évoquent ensuite différents types d’algues, et l’informateur définit les différents fonds et les poissons qui s’y trouvent. Il donne aussi des explications quant à la teinte des filets de pêche : cela permet de mieux les conserver, et aussi d’être plus discrets vis-à-vis des poissons. Sur la circulation des informations dans la profession, l’informateur explique qu’il y a bien un journal “Le Marin” qui constitue une bonne documentation sur les plans économique, culturel, pratique et professionnel mais personne ne s’y abonne. Le meilleur moyen de communication reste la discussion sur le port mais cette pratique se perd car les relations se sont distendues entre les pêcheurs, chacun cherchant à conserver son savoir. Un autre moyen de communication était la “reconduction tacite” du métier de père en fils mais qui se perd également étant donnée la désertion du métier. A l’époque où parle l’informateur les informations sont connues à la poissonnerie et les syndicats existent toujours mais se réunissent peu.

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