Une jeune femme étudiante en droit s’exprime sur son goût pour le jardinage

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Annie-Hélène Dufour s'entretient auprès d'une étudiante en droit. La jeune femme, en stage dans un cabinet d’avocats, évoque le jardinage, qu’elle pratique de façon empirique : elle s’adapte en fonction de ses essais et de ses erreurs. Elle dit ne pas se fier à la météo. Elle raconte aussi avoir appris à jardiner avec les autres, la femme de ménage de ses parents, sa grand-mère quand elle était à Paris. Elle échange des plantes et des plants dans son cercle amical. Elle possède de nombreux ouvrages, pour certains très techniques (comme la collection « Enseignement agricole », « Application agricole de la botanique » en deux tomes, un achat de son père, trop compliqué), d’autres plus artistiques qui lui ont été offerts. Elle est membre de L’Association des Jardiniers de France et abonnée à la revue Pour nos jardins. Elle achète aussi Rustica et L’Ami des Jardins. Elle s’occupe de son potager et en consomme bien sûr les productions : beaucoup de tomates, des cornichons, dont elle a fait des bocaux, des potirons. Elle a aussi essayé de produire des champignons de Paris. Elle possède de vieux outils trouvés dans la ferme qu’elle habite. Le jardin est grand, l’arrosage lui demande deux heures par jour, et elle doit partager l’eau du Canal de Provence avec les paysans, mais elle déplore un manque de pression. Elle évite les traitements, elle retourne la terre à la bêche sur les petites surfaces, avec le tracteur de ses parents pour le potager. Elle aime être au jardin pendant les périodes d’examens, cela la calme. Elle a voyagé notamment en Autriche où elle a visité une serre d’oiseaux. L’enquêtrice, elle, raconte sa visite d’une serre à papillons, un jardin tropical sur la terrasse d’un immeuble parisien.