19 février 1999
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FR-130019801 [RCR établissement]
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Fonds Annie-Hélène Dufour [Fonds ou collection]
Annie-Hélène Dufour s'entretient auprès d'un pêcheur des Salins-d'Hyères. L’entretien porte sur les différentes sortes de poissons présents dans la rade. L’informateur évoque un poisson (dont le nom est difficilement compréhensible du fait de la mauvaise qualité de l’enregistrement) qui était abondant auparavant mais qui est désormais absent dans la rade. Il mentionne encore d’autres noms de poissons comme l’holoturie, qu’il appelle aussi “andouille” et qu’il dit ne pas manger, le maquereau, le thon, le congre, les anguilles qu’ils appellent “anguielles”, un certain poisson qu’ils appellent le “sabre”, la “lisce”, le cabasson, la “rouffe” (qui est réputée hallucinogène), le “paillot”, la daurade, l’espadon, la saupe, la ravelle, le “siousqo”, la seyre, les évêques, le “douanier”, le billard, la girelle royale, la badasse, les galinettes, le grondin, le marbré, le turbot, le merlu, le “rat de mer”, “l’aragne”, le renard de mer, la rapède, la sioupe. Les interlocuteurs évoquent aussi les végétaux que l’on trouve dans la rade : les algues vertes et les algues roses, qui portent un certain nom, mais selon l’informateur, peu de poissons sont herbivores. L’enquêtrice s’intéressent surtout à l’appellation locale de ces poissons. L’informateur évoque l’arrivée des Pieds-Noirs dans la région, qui ont apporté leurs propres noms de poissons.