Randi Deguilhem, née aux États-Unis, directrice de recherche au CNRS, retrace son parcours de recherche sur les fondations religieuses en Syrie

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Date

12 décembre 2014

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  • Calames-202147134568432
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Randi Deguilhem et al., « Randi Deguilhem, née aux États-Unis, directrice de recherche au CNRS, retrace son parcours de recherche sur les fondations religieuses en Syrie », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Randi Deguilhem est née dans l’Etat du New Jersey aux Etats-Unis. Elle s’inscrit au Douglass college, qui est une université exclusivement féminine avec une politique centrée sur la réussite féminine. Elle poursuit alors des études “classiques” en histoire gréco-romaine. Grâce à un cours sur la Syrie dans l’Antiquité et à un voyage collectif en été 1979 où elle découvre la Jordanie, l’Egypte et la Syrie, elle décide d’apprendre l’arabe et de se spécialiser dans l’histoire du Moyen-Orient. Elle obtient une bourse pour faire ses études doctorales à Damas, où elle reste deux ans. Son sujet de thèse porte sur la vie socio-économique à Damas au 19e siècle, pendant l’époque ottomane. Dans le cadre de sa recherche, elle est encadrée par deux historiens : Bayly Winder et Robert McChesney, spécialiste des fondations religieuses, ce qui deviendra son sujet de prédilection. Elle soutient sa thèse de doctorat (PhD) en 1986 à l’Université de New York. Elle s’installe ensuite à Aix-en-Provence pour rejoindre son mari français et s’inscrit en DEA à l’Université de Provence. Plutôt que de se lancer dans une deuxième thèse, elle prépare une habilitation à diriger la recherche sous la direction d’André Raymond, sur le phénomène de waqf en Syrie. En 1990, elle obtient un poste d’allocataire de recherche à l’Institut Français d'Etudes Arabes de Damas (IFEAD) et part en Syrie avec ses enfants pour une durée de 4 ans. Elle rentre en France en septembre 1995 pour soutenir l’habilitation. Outre son sujet sur les fondations religieuses, une autre thématique traverse sa recherche, autour des questions de genre. A ce propos, elle évoque un projet de film documentaire réalisé à partir d’entretiens de femmes de Damas : "Paroles de Syriennes au Travail". En 1996, elle obtient un poste de chargée de recherche à la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme au sein du laboratoire de l’IREMAM où elle travaille jusqu’en 2012, avant de rejoindre le laboratoire TELEMME. Dans ce cadre, elle s’investit dans un programme GDRI (Groupement de Recherche Internationale) sur les fondations pieuses waqf-habous des régions musulmanes et leurs communautés confessionnelles, de 2012 à 2016.

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