Une égo-histoire a posteriori, par Etienne François, professeur émérite, spécialiste d'histoire allemande et d'histoire européenne comparée

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Date

6 novembre 2015

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  • Calames-2021521115643753
  • MMSH-PH-5265 [cote]
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Etienne François et al., « Une égo-histoire a posteriori, par Etienne François, professeur émérite, spécialiste d'histoire allemande et d'histoire européenne comparée », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Ce séminaire est l’occasion pour Etienne François de présenter une égo-histoire a posteriori, car l’historien né en 1943 n’a pas fait d’habilitation à diriger la recherche. Normalien agrégé d’histoire, spécialisé en histoire moderne allemande, il est d’abord assistant à l’université de Nancy avant d’obtenir un poste de chercheur détaché dans un institut français d’histoire allemande à Göttingen en 1979. Ensuite, il mène une double carrière en France et en Allemagne, en tant que professeur à l’université de Paris 1, au Wissenschaftskolleg puis au Frankreich-Zentrum de Berlin. Au-delà de ces activités, il crée en 1992 avec Emmanuel Terray, anthropologue français, une structure de recherche pluridisciplinaire en sciences humaines et sociales à Berlin, le centre Marc Bloch. Publiant et écrivant aujourd’hui aussi bien en français, qu’en allemand, il a travaillé sur l’histoire comparée de l’Allemagne et de la France, mais a progressivement élargi son champ de recherche à l’Europe, et à l’histoire contemporaine. Il est donc devenu un historien totalement franco-allemand, voire en partie européen. Aujourd’hui à la retraite, mais continuant à travailler, l’historien raconte que son parcours tient à un contexte favorable et aux contingences, notamment à sa rencontre avec Robert Mandrou, fondateur de la Mission historique française de Göttingen. Il précise toutefois que c’est l’aptitude à saisir sa chance et son sens du devoir qui lui ont permis d’évoluer dans sa carrière. Il revient sur ce qu’il a appris de ce parcours, les éléments qui lui semblent important comme le dialogue avec les autres disciplines, la réflexivité, l’apport de l’oral dans la connaissance, la nécessité de prendre en compte la culture scientifique du pays, tout en soulignant les différences d’approche dans la discipline, ou de procédures dans le système universitaire des deux côtés de la frontière. Il prodigue quelques recommandations aux jeunes chercheurs et révèle, en évoquant Michel Foucault, que l’histoire est aussi un jeu, une pratique ludique par la recherche et la vérification ou non de ses hypothèses. La présentation d’Etienne François est ensuite suivie d’échanges avec l’auditoire.

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