Un matin une pirogue

Fiche du document

Date

1991

Type de document
Identifiants
  • Calames-2022060711039914
  • MMSH-PH-100160 [cote]
  • V100160-161 [ancienne cote]
Relations

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FR-130019801 [RCR établissement]

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Licence

Conditions d'accès : consultation sur autorisation.Droits gérés par l'IAMM. La phonothèque a reçu un accord de diffusion de Pierre Arragon, co-réalisateur du film et responsable de l'atelier multimedia de la société productrice du film. Ingénieure du son Madame Darmostoupe, Odile; monteuse : Madame Tellier, Catherine (1963/05/19- ...), .




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Jean-Pierre Olivier de Sardan et al., « Un matin une pirogue », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

le film est en principalement en langue avikam (de la langue Kwa, branche de la famille des langues nigéro-congolaises). En Côte d'Ivoire, l'avikam est parlé par les Avikams, dans les régions des lagunes. La voix off est en français.ce film documentaire, réalisé par Jean-Pierre Olivier de Sardan et Pierre Arragon, montre le travail des pêcheurs de Grand-Lahou, petite ville située sur le littoral de la Côte d’Ivoire. Les préparatifs et la sortie en mer se déroulent un matin de novembre, au début des années 1990. Tout d’abord, sur la plage, Barakin et les autres pêcheurs vont pousser la lourde pirogue jusqu’au rivage (début-1min). Quatre pêcheurs préparent ensuite l’immense filet. Puis, au moment de la mise à l’eau, Pierre Arragon, en voix off, explique que c’est la première pêche après un deuil de huit jours, suite au décès en mer de l’un des leurs, lors du passage de la barre (les dangereux rouleaux de bord) (2min-5min). Une douzaine d’hommes poussent la pirogue pour franchir la barre, tandis que d’autres hommes restés sur la plage observent les dangereuses vagues et envoient des coups de sifflet pour signaler aux pêcheurs le moment favorable pour les franchir. Neuf pêcheurs montent à bord et se dirigent vers la haute mer en contrôlant l’embarcation à la rame pour franchir les autres rouleaux un à un, à l’écoute des sifflets venant du rivage. Une fois la barre derrière eux, la tension retombe. Un cordage amarré à l’extrémité du filet est amené à terre à la nage par l’un des pêcheurs. De la pirogue, les hommes déploient le filet parallèlement à la côte. La navigation pour le retour jusqu'à la rive paraît tout aussi dangereuse et est également guidée par les coups de sifflet des hommes à terre (6min-7min). Une fois les pêcheurs rentrés, (8 min-fin) hommes, femmes et enfants vont tirer le filet depuis la plage, au rythme des chants et de la percussion d’un bâton creux. Bien que de nombreux poissons soient pris dans le filet, la pêche est qualifiée de médiocre. Les femmes viennent acheter les poissons et les revendront ensuite, soit frais, soit séchés ou fumés. L’ambiance est légère; un des pêcheurs plaisante avec les femmes en essayant de les effrayer avec un petit requin qu’il agite devant elles. Une femme plus âgée tente de négocier le prix d’un tas de poisson. Le film se termine sur la plage, alors que les pêcheurs rassemblent et nettoient les filets. Des chants, dont les paroles sont sous-titrées, rythment les diverses étapes de la pêche.

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