Le jaune et le noir

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Date

1991

Discipline
Type de document
Langue
Identifiants
  • Calames-2022060711039915
  • MMSH-PH-100163 [cote]
  • V100162-163 [ancienne cote]
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FR-130019801 [RCR établissement]

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Conditions d'accès : consultation en ligne.Droits gérés par l'IAMM. La phonothèque a reçu un accord de diffusion de Pierre Arragon, co-réalisateur du film et responsable de l'atelier multimedia de la société productrice du film.




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Jean Pierre Olivier de Sardan et al., « Le jaune et le noir », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

ce film documentaire, réalisé par Jean Pierre Olivier de Sardan et Pierre Arragon retrace une journée de la fête votive de Saint-Laurent-d’Aigouze - fête qui se déroule sur 10 jours - dans les années 1980. Le film décrit successivement les diverses séquences de la journée. Pour commencer, à sept heures, plusieurs hommes de la manade (élevage de taureaux) préparent les chevaux qu’ils vont monter pour conduire les taureaux jusqu’aux arènes. Ils se restaurent tout en discutant des bêtes puis on assiste à la capture d’un taureau au sein du troupeau, par les cavaliers. À neuf heures, sur la place du village, un groupe d’hommes assis à table discutent et jouent aux cartes tandis qu’un autre installe les chaises autour des grandes tables où les participants pourront s'asseoir, boire et se restaurer. Les arènes sont nettoyées; une femme âgée traverse avec un panier à la main et nous assistons à des échanges joyeux. A 10 heures, des bandes de jeunes venus en voiture et les cavaliers se rassemblent dans un pré. Une vingtaine d’entre eux vont encadrer quatre taureaux pour les conduire aux arènes, tandis que les escapaires tentent de faire échapper les taureaux. Les vieilles voitures chargées de jeunes gens suivent en cortège. Dans le village, la foule observe en criant l’arrivée des chevaux au galop et le lâcher des taureaux dans les ruelles. Sur la place du village, à treize heures, les gens boivent, mangent et dansent. Des manadiers discutent entre eux; trois femmes préparent et chantent une chanson à l’intention d’un ami. À 14 heures, dans une maison de Saint-Laurent-d’Aigouze, les arlésiennes s’habillent pour l’événement à venir. À 15 heures, le bal a débuté, animé par un orchestre et un chanteur. Tout le monde s’amuse. Ensuite, un groupe d’une vingtaine de personnes se rend dans une grange pour un repas partagé. Puis à 16 heures 30 min, dans les vestiaires des arènes, les razeteurs se préparent. À 17 heures, ils entrent dans l’arène au son de la musique de l’opéra “Carmen” de Georges Bizet. Puis, la course camarguaise débute, les razeteurs tentant d’arracher au taureau sa cocarde. Pendant ce temps, dans le bourg, on joue à la pétanque et au loto. À la buvette, un homme chante et danse sous les applaudissements de ses camarades. Aux arènes, un taureau saute la barrière à plusieurs reprises, soulevant les cris des spectateurs. Puis, à 20 heures, les arènes se sont vidées et les enfants y jouent à mimer taureaux et razeteurs, pendant que chevaux et taureaux sont chargés dans des camions. Le sable de l’arène est aplani. À 22 heures, retour aux arènes, où les adolescents affrontent de jeunes taureaux. Le film se termine vers minuit, avec le bal sur la place du village où les gens dansent au son de l’orchestre et de sa chanteuse.

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