Un couple de Festiona, vallée de la Stura, évoquent les cueillettes de plantes sauvages, notamment pour leur usage vétérinaire

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20 juillet 2004

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Musset Danielle et al., « Un couple de Festiona, vallée de la Stura, évoquent les cueillettes de plantes sauvages, notamment pour leur usage vétérinaire », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

L’entretien se déroule auprès d’un couple habitant Festiona. Une grande partie de l’échange se fait en français, l’informateur maîtrise bien la langue. La discussion débute avec une description très précise de la confection du vin de sureau (“sambuc”), dont on piétinait les baies pour en obtenir le jus. Le vin de sureau avait une application vétérinaire en externe, pour les inflammations des mamelles. Plusieurs plantes dont on faisait des tisanes, sont citées pour diverses affections, notamment le polypode (“régalisia”), la mauve, la sauge, la germandrée petit-chêne (“calamandrina”), la douce-amère… Il indique la recette de la liqueur de gentiane bleue, les endroits où on trouvait la plante, et le fait qu’il en pousse bien moins aujourd’hui. Sont évoquées égalements les différentes variétés de lavande. Une autre partie de l’entretien concerne davantage l’utilisation des plantes dans l’alimentation. La silène, l’ortie, la petite oseille (“javoula”) étaient ajoutées à la soupe de riz. La menthe, la balsamite (“herbe de San Pé”), les blettes étaient quant à elles ajoutées aux omelettes. La cueillette des champignons est évoquées aussi, et le fait qu’avec les touristes qui viennent en ramasser, on en trouve plus autant qu’avant. L’informateurs parle des châtaigniers, et du revenus qu’apportaient les châtaignes. On disait à ce propos que les vers à soie apportaient les premiers sous de l’année, et les châtaignes les derniers sous de l’année. Il donne les noms d’une dizaine de variétés de châtaignes, et il explique comment on les faisait sécher autrefois. Le ramassage des châtaignes était le travail des jeunes filles. Sont pour finir évoqués le foin qu’on faisait chauffer et qu’on appliquait en cataplasmes, ainsi que la lavande qu’on brûlait quand on changeait le fumier de l’étable.

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