Souvenirs d'une habitante du village de Clamensane dans les Alpes-de Haute-Provence

Fiche du document

Date

15 décembre 1998

Type de document
Identifiants
  • Calames-202401261235296022
  • MMSH-PH-4527 [cote]
  • Cote(s) du dépositaire : SLG26a,b,c [ancienne cote]
Relations

Ce document est lié à :
FR-130019801 [RCR établissement]

Ce document est lié à :
Fonds Musée de Salagon [Fonds ou collection]

Licences

Conditions d'accès : Contrat d’autorisation de consultation et de diffusion signé par l’informateur et l’enquêteur autorisant la diffusion en libre accès sur un réseau de partenaires. , Conditions d'utilisation : Document en ligne (téléchargement interdit) et réutilisation sur autorisation.




Citer ce document

Brunet Hélène, « Souvenirs d'une habitante du village de Clamensane dans les Alpes-de Haute-Provence », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


Partage / Export

Résumé 0

L’informatrice cite des noms de variétés anciennes de poires : la Doyenné d’hiver, la Beurré gris, (poire de novembre) et la Royale d'hiver ( poire de février) qui se conservaient longtemps. Elle explique les méthodes de conservation de la charcuterie. Les saucisses cuites en bocaux et les caillettes, dans la graisse de porc jusqu’au printemps. Le saucisson était conservé dans l’huile de noix. Les hommes qui étaient chargés des coupes de bois en donnaient à ceux qui ne pouvaient se chauffer. Elle donne diverses informations sur les difficiles conditions de vie de certaines personnes mais précise que la solidarité était bien présente. Il est question ensuite de surnoms, et de la façon d’appeler certaines personnes, mais aussi des noms donnés aux campagnes environnantes ou de grandes familles riches de Clamensane. Elle précise que dans sa famille il élevaient des vers à soie, et décrit l’installation nécessaire: des branches de genêt étaient fixées à une poutre fixée à deux mètre haut sur laquelle on placer les vers qui se développaient très vite et dévoraient une grande quantité de feuilles de mûrier, et les cocons étaient prêt en deux mois maximum. L’informatrice donne ensuite des explications sur les rapports entre certaines personnes.Elle évoque le nom de diverses familles qui habitaient le village de Clamensane. Elle se souvient de l’existence d’un menhir, parle de la pierre écrite et cite le nombre et les noms des habitants d’un lieu où la terre était riche qui s'appelait Meynard. Elle raconte que ses grands-parents payaient leurs impôts en donnant des couffins remplis de truffes à la mairie de Clamensane, ils les cherchaient à l’aide de la mouche. Ils pêchaient la truite dans la rivière de la Sasse, mais elle déplore que les plantations de pins aient asséché la rivière en freinant les eaux de ruissellement. Elle évoque la construction de la digue en 1900 et la destruction du pont de Valavoire , et donne des informations sur le passage de l’eau qui se faisait dans le temps dans une canalisation souterraine qui avait été emportée. Elle cite une source d’eau salée située sur la route de Nibles, qui leur permettait d’avoir du sel. Elle évoque son arrière grand-mère qui vendait de l’eau salée en 1870-1880 dans son épicerie. Le lavoir et la fontaine sont encore alimentés par les anciennes sources issues du vallon des Naïsses.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en