Un habitant de Douroulles se promène et fait découvrir son village

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Date

6 juillet 2000

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  • Calames-202401261235296037
  • MMSH-PH-6998 [cote]
  • Cote(s) du dépositaire : SLG52 [ancienne cote]
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Résumé 0

L’informateur et l’enquêtrice marchent ensemble dans la montagne. L'homme décrit l’environnement : la source, la grange, et explique que les enduits à la chaux anciens recouvraient les maisons. Il indique l'emplacement du four à chaux, et précise qu’il en existait un peu partout. Il précise que la grande ruine, dénommée le château, avait servi d’école dans le temps. Il continue de faire le tour des différentes parties de la maison désormais en ruine, la fontaine, le lavoir, les abreuvoirs, le four, les granges, l’église de Saint-Paul, abandonnée mais encore en bon état avec un toit de lauzes. Il se souvient que l’on y célébrait deux messes par an, une, le 25 janvier, pour les fêtes locales, Saint-Paul, et la deuxième le 29 juin pour Saint-Pierre. Il précise que la maison située au-dessus appartenait à un négociant de Grasse. Désormais, il ne monte plus que pour faire paître les brebis et explique qu'autrefois il ramassait de la mauve et de la menthe pour les brebis. A cet endroit, il y avait une aire de battage du blé, des chevaux, tournaient autour d’un mât, et le blé était passé ensuite dans une machine appelée tarare pour être vanné avant d’être transporté à la minoterie. Il évoque ensuite des lieux disparus, un commerce où l’on faisait des pâtes, des conserves de viande, principalement de gibier, et déplore que tous les commerces aient fermé y compris les hôtels. Les céréales comme le seigle, l’avoine étaient traités au moulin de Clumanc qui fonctionnait encore en milieu de siècle dernier. l’épeautre était consommée comme du riz, ou en soupe en remplacement d’un légume sec. Ses parents cultivaient aussi des noix et un moulin à huile à bras existait à Lobre et à Douroulles. Il se souvient qu’il y avait beaucoup de noyers dans le temps mais ils ont été vendus pour la fabrication de meubles. Il reste sur place des pommiers, quelques poiriers et des pruniers. Autrefois il avait le droit de faire de l’eau de vie de prune qui était distillée à Gaubert. Il n’a pas conservé son alambic détruit à cause de l'interdiction. La présence d’un sorbier éveille la curiosité l’informateur qui raconte qu’il faisait sécher les sorbes pour les vendre à Digne, le bois de l’arbre était un bois utilisé en menuiserie. Le lieu a été occupé pendant la guerre par des maquisards et les maisons ont même servi de prison dans laquelle les résistants ont été enfermés par les militaires allemands. L’informateur conclut en disant qu’il a toujours vécu à Douroulles et qu’il vendait son essence de lavande aux courtiers de Moriez, car elle était réputée localement. Les herbes et végétaux étaient brûlés régulièrement sous forme d'écobuage pour laisser peu à peu place à la lavande cultivée.Lors de la rétroconversion de la plateforme Ganoub vers Calames, certaines autorités issues du thésaurus de la phonothèque du Secteur Archives de la recherche de la MMSH n'ont pu être repris à l'identique dans le référentiel sujet de IdRef. Pour cette notice, il s'agit de : "postérieur".

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