Une famille témoigne de Saint-Paul-sur Ubaye témoigne à propos des pratiques de la vie agricole en Ubaye sur plusieurs générations.

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Date

16 février 1988

Type de document
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  • Calames-20240126123529609
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Robert Jean-François (1926-.... ; ethnologue) et al., « Une famille témoigne de Saint-Paul-sur Ubaye témoigne à propos des pratiques de la vie agricole en Ubaye sur plusieurs générations. », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Les deux enquêteurs ont réalisé deux enquêtes le même jour auprès d'une même famille. Il s'agit ici de la seconde partie de l'enquête, où seuls les enfants sont présents. Ils parlent de l’évolution des pratiques agricoles dans la Vallée de l’Ubaye. Ils témoignent de pratiques disparues comme l’utilisation de l’"araire" (charrue) attelées aux ânes pour labourer les champs, les charrettes, charretons (aux bras plus courts) et la faux ont été remplacés par les motos-faucheuses après la guerre. D’autres outils essentiels de l’agriculture comme les moulins ont également disparus (le dernier a été emporté par les eaux), alors qu’autre fois -selon les paroles rapportées d’un forgeron-, il en existait 300 dans la Vallée. L’évolution des techniques (pas seulement agricoles) va de pair avec l’accès à l’eau et à l’électricité qui n’était pas le même avant la guerre. La lessive par exemple se faisait dans des anciens saloirs en bois. L’électricité n’est arrivée que tardivement (18 ans avant l’enregistrement) et pendant les restrictions de la guerre, on s’éclairait à la lampe à carbure. Au printemps, les près étaient nettoyés pour l’été, et on commençait à semer quelques graines comme l’orge, les lentilles et les ers (sorte de lentilles rondes, grain pour les bêtes, ''presque comme des pois senteur''). Chaque famille avait deux ânes et au moins un cochon pour la consommation y compris la graisse pour en faire du saindoux ainsi que la fabrication de "petit salé" roulé et séché. Un passage évoque les étapes de la fabrication des maisons du toit aux bardeaux, et l’informateur nous indique que ''chacun faisait le bois dans sa part''. En ce qui concerne le rapport aux bêtes, quelques informations sont données sur les moutons ''à tête blanche ou rouge'', l’informateur étant un des derniers bergers de la vallée, cette profession s’étant raréfiée. La chasse est par ailleurs une activité commune mais les informateurs expliquent que les gibiers n’étaient pas tellement gardés pour la consommation personnelle, mais plutôt vendus.

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