Une informatrice originaire du Luberon témoigne de ses savoirs et usages des plantes

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Date

26 mars 1998

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  • Calames-202401261613546079
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Amir Magali (1960-....) et al., « Une informatrice originaire du Luberon témoigne de ses savoirs et usages des plantes », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

L’informatrice parle des plantes qu’elle fait pousser dans son jardin et de l’utilisation qu’elle en fait en cuisine ou en tant que plantes médicinales. En cuisine, elle utilise surtout le thym pour les daubes et civets, la sarriette avec le fromage et les tomates et la sauge avec le porc et les pommes de terre. La verveine et la sauge sont aussi préparées en liqueur. L’informatrice parle de la recette de la liqueur ''mamie'' confectionnée par sa mère. Quant aux vertus des plantes, on retrouve surtout des préparation pour la digestion et le rhume : elle parle de "l'aigo boulido" préparé lorsqu’une indigestion survient, l’infusion de mauve ou de thym est également bonne pour cela. La mauve blanche peut-être utilisée contre la toux mélangée à de la bourrache, des violette et du miel, tandis qu’elle utilise l’essence de lavande mélangée au thym et au romarin pour les inhalations. Les ronces en gargarisme ou mélangées à du vin sucré sont bonnes pour les angines. Les bleuets, la fleur de sureau et les pétales de roses anciennes sauvages sont utilisées pour les maux d’yeux. L’agrimoine, le badasson (plantain) (pour les panaris) et la sparagoule sont des cicatrisants, le petit chêne (pour l’acnée) et le marrube(menthe poivrée) (pour les furoncles) sont des dépuratifs, les feuilles d’oliviers et l’ail sont bons pour la tension. L’arnica et le millepertuis sont mis à macérer dans de l’huile pour les brûlures. Les remèdes pour enfants sont évoqués : le tilleul est un calmant et le sirop de pommes reinette était utilisé pour les glaires. Un passage traite des salades des champs (doucette, laurige, pissenlit, mousselet). Les informateurs se désolent des évolutions agricoles qui ont mené aux pesticides, à la raréfaction de certaines plantes sauvages et au changement de qualité de la viande. Les préparation maison à base de viande et de plantes sont évoquées, notamment le pâté aux truffes : les truffes étaient ramassées à l’aide d’un chien ou bien à la mouche. L’informatrice évoque les balais de bruyère ou d’amelanchier que son père faisait.

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