Un fils évoque le portrait de son père, hautboïste des Cévennes connu dans les années 1930 sous le nom d'Aubois

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L'enquête porte sur la vie de Ferdinand (dit Gaston) Greffeuille, père de l'enquêté, joueur de hautbois des Cévennes, connu amicalement sous le nom de Aubois. Son fils se souvient de l'activité musicale de son père et montre à l'enquêteur un article de journal écrit par Jean Capdur, qui lui a été consacré avec une photographie de l'époque qui le représentait avec son hautbois. L'informateur raconte que son père avait appris à jouer de son instrument en autodidacte, sans avoir connaissance du solfège, pendant son enfance à Tourgueille. Il était d'abord berger et puis exportateur forestier et il avait une grande habileté pour traiter le bois. C'est lui-même qui fabriquait ses hautbois à la main (sans tour). Il jouait partout dans les Cévennes, notamment avec un tambourinaire, dans les petites fêtes de village et pour les passages des conseils de révision aux alentours de Saint-André-de-Valborgne. Son fils se souvient en particulier de la fête d'Anduze où, son père vêtu d'un costume pour la circonstance avait joué pendant huit jours d'affilé. Il évoque, en outre, des occasions exceptionnelles en dehors des Cévennes où Gaston Graffeuille était engagé en tant que hautboïste parce qu'il était très apprécié. Son père était présent lors de la venue du président Gaston Doumergue à Aigues-Mortes et de sa participation à Sète pour la fête des joutes. Pendant l'entretien, l'enquêteur pose des questions sur l'organologie des instruments possédés, sur la préparation des anches fabriquées en bambou et sur le répertoire joué. A propos du répertoire, l'informateur donne ses titres préférés