Du CERMOC du site d'Amman en Jordanie, à l’Institut français du Proche-Orient : l’évolution d'une institution de recherche racontée par un personnel de l’administration

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Date

20 janvier 2023

Type de document
Identifiants
  • Calames-2024060617365098132
  • MMSH-PH-7936 [cote]
Relations

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FR-130019801 [RCR établissement]

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Enquêtes orales enregistrées avec des créateur·trices·s ou des gestionnaires de fonds d'archives ou de bibliothèques au Proche-Orient : Jordanie, Liban, Syrie [Fonds ou collection]

Licence

Conditions d'accès : C’est avec une certaine appréhension que Carmen Helias accepte l’enregistrement, introduit par son ancien collègue, l'archéologue et architecte Thibaud Fournet chez qui se déroule l'entretien à Amman. Elle insiste sur le fait que, si elle est d’accord avec l’archivage du fichier enregistré, elle ne veut pas qu’il puisse être écouté en ligne ou sur le site où il sera archivé. L'entretien sera disponible en 2088.




Citer ce document

Carmen Helias, « Du CERMOC du site d'Amman en Jordanie, à l’Institut français du Proche-Orient : l’évolution d'une institution de recherche racontée par un personnel de l’administration », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Avec sa formation d’architecte, Carmen Helias ne se destinait pas à travailler dans le milieu administratif. Toutefois, installée en Jordanie sans la nationalité Jordanienne, elle n’a pas obtenu de permission de travail et s’est orientée vers le domaine administratif. Francophone, elle travaille d’abord à l’ambassade de France au sein du service consulaire administratif pendant un an avant d’intégrer le monde de la recherche par le biais de Brigitte Mermoud. Elle raconte son parcours au sein du CERMOC, et explique brièvement comment l’institut a évolué à la suite de la fusion avec les deux autres structures françaises de recherche (IFEAD, IFAPO). Selon elle, le processus administratif s’est fait naturellement, comme une collaboration était déjà ancrée, rendant évidente la réunion des thématiques. Certes, l’archéologie n’ayant pas les mêmes procédés que les sciences sociales, il y a pu y avoir quelques difficultés dans l’intégration scientifique. Elle aborde également comment l’arrivée du numérique a impacté la façon de travailler de tous les membres. C’est aussi le numérique qui lui a permis de rester en contact avec sa famille restée en Syrie. Elle revient sur des moments de sa vie marqués par la guerre en Syrie. Elle a été obligée d’entreprendre de longs trajets, parfois dangereux, pour retrouver pendant les vacances sa famille installée à Lattaquié. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’elle a commencé à apprendre le français à l’école, et qu’elle a continué à l’Université d’Alep. Elle met en avant la bonne entente qui anime l’antenne d’Amman entre chercheur·e·s et personnels même si elle souligne les temps réduits de présence, soit à cause des changements de postes, soit à causes des missions qui pouvaient durer des mois. A propos de la langue de travail, elle indique que les doctorant·e·s arabisant·e·s veulent pratiquer l’arabe dans les échanges mais que la langue principale de travail est le français et un peu d’anglais. Elle évoque la figure de Michel Seurat comme un sujet de conversations privées, sans qu’elle ne l’ait particulièrement connu. Désormais à la retraite depuis quelques mois, elle conclue en disant qu’elle n’éprouve aucun regret à avoir renoncé à son métier d’architecte. Elle a apprécié le contact avec les chercheurs, et ce poste lui a permis de continuer à suivre différents travaux sur l’architecture. Carmen Helias est enregistrée à Amman par Véronique Ginouvès

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