La lutherie comme un métier et une école de vie, parcours d’un luthier né dans les années 1950

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Le goût de la musique et du violon ont conduit Charles-Luc Hommel à commencer sa formation de luthier à l’âge de 18 ans, après son baccalauréat. Il entre comme apprenti dans l’atelier Morizot à Mirecourt où il va obtenir un CAP. La formation qu’il reçoit est technique (40 heures d’atelier hebdomadaire) et ne comporte pas d’enseignement général, ce qui lui donne un meilleur statut professionnel. Il a, en effet, deux propositions d’emploi à sa sortie et décide de partir pour Marseille où il restera 2 ans dans l’atelier de Philippe Bodart. Le luthier part ensuite à Paris chez Etienne Vatelot, dont l’atelier s’occupe de neuf et de restauration. L’informateur souligne que ces expériences l’ont marqué très positivement car il y a trouvé des personnes essentielles au point de vue professionnel et humain. Il évoque ensuite son retour à Marseille, le manque de luthiers, la pénurie de fournitures de lutherie, la disparition des savoir-faire avant les années 1980. Ensuite, il décrit les changements de la profession, le fonctionnement de son atelier, et les rapports avec les acousticiens.