Un urbaniste qui a fait ses débuts professionnels dans les villes nouvelles fait le récit, 30 ans plus tard, de son expérience au sein de l’établissement public dans les années 1970

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Date

16 avril 2007

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  • Calames-20240724175184649
  • MMSH-PH-5825 [cote]
  • F4387 [ancienne cote]
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Résumé 0

L’enquêteur enregistre l'entretien au domincile du témoin à Ensuès-la-Redonne. Ils discutent de l’histoire du territoire de l’étang de Berre, et notamment de Fos-sur-Mer. Pour Jean-Michel Guénod, une erreur de raisonnement a été faite sur les projections des villes nouvelles. Les planificateurs ont pris comme base de calcul la première vague d’emplois créés sur Fos, alors que le phénomène était très contextuel. Les hypothèses d’urbanisation ayant donc été basées sur des taux de croissance impossibles, cela explique une période post choc pétrolier de désenchantement pour les équipes de l’EPAREB (Etablissement public d’aménagement des rives de l’étang de Berre). Jean-Michel Guénod revient ensuite sur son parcours personnel. Diplômé de sciences-politiques de Paris en 1968, il enchaine ensuite une formation d’architecture et d’urbanisme à Versailles puis à Luminy. Employé d’abord à la MAEB (Mission d’aménagement et d’étude de l’étang de Berre) en 1970, il est transféré à l’EPAREB en 1973 lorsque celui-ci est créé. Il se rappelle la manière, absurde d’après lui, dont tout le monde s’intéressait à Vitrolles alors que la ville se développait déjà très bien toute seule, et comment l’ouest de l’étang de Berre était délaissé, son potentiel ignoré. L’urbaniste, reprenant des termes utilisés par les villes nouvelles anglaises, explique la différence entre la « new town », soit la ville nouvelle et l’« expanded town », c’est-à-dire une ville à développer autour d’un noyau déjà existant. Il se remémore ensuite avec nostalgie cette époque particulière du début de l’EPAREB où la plupart des équipes avaient entre 25 et 35 ans et disposaient d’une grande liberté d’organisation. Il décrit par ailleurs les amitiés indestructibles qu’il a pu tisser à cette période avec Anne-Marie Henriot, Joël Ricorday, Robert Varret, ou encore Roger Diamani et Didier Cultiot. [Il manque une partie des échanges car l’enregistrement a été arrêté et oublié.] Jean-Michel Guénod raconte sa manière de travailler sur Vitrolles et sur l’ouest de l’étang de Berre ainsi que sa participation au sein d’une équipe de réflexion sur l’EPAREB. La discussion dévie sur l’établissement public d’Euroméditerranée et sa relation avec Dominique Becker. Jean-Michel Guénod évoque, enfin, son départ de l’EPAREB en 1977.

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