Deux anciens employés de l’EPAREB se remémorent l’aménagement de la ville d’Istres lors du projet de ville nouvelle de l’étang de Berre, et décrivent les conflits qui existaient entre les différents acteurs du projet

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Date

2005

Type de document
Identifiants
  • Calames-20240724175184652
  • MMSH-PH-5828 [cote]
  • F4390 [ancienne cote]
Relations

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FR-130019801 [RCR établissement]

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Archives de l'INAMA/ENSA-M [Fonds ou collection]


Mots-clés 0

1977


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Anne-Marie Henriot, « Deux anciens employés de l’EPAREB se remémorent l’aménagement de la ville d’Istres lors du projet de ville nouvelle de l’étang de Berre, et décrivent les conflits qui existaient entre les différents acteurs du projet », Archives de la recherche & Phonothèque MMSH dans Calames


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Résumé 0

Joël Ricorday était paysagiste à l’EPAREB (Etablissement public d’aménagement des rives de l’étang de Berre) de 1973 à 1983. Enregistré à Marseille, retrace, avec l’enquêteur, les limites des ZAC (zones d’aménagement concertées) produites dans le cadre de la ville nouvelle à Istres. Il explique les différences d’organisation et de mentalité entre les équipes de l’ouest de l’étang et ceux de l’est. Anne-Marie Henriot, programmatrice à l’EPAREB de 1977 à 2001 intervient ensuite. Elle évoque les négociations entre l’État et les élus locaux et les nombreux conflits, parfois violents, qui éclataient à ces occasions. Pour les deux témoins, l’ouest de l’étang de Berre ayant déjà été quelque peu aménagé avant l’arrivée de l’EPAREB, avec Carrefour ou l’A7 à Vitrolles par exemple, les relations avec la population locale étaient moins conflictuelles. Joël Ricorday se rappelle les difficultés rencontrées pour faire le lien entre les espaces qui existaient déjà, mais étaient souvent mal aménagés, et les nouveaux quartiers. Il raconte aussi l’importance des clivages générés par l’appartenance, réelle ou perçue, au parti socialiste ou au parti communiste. Certains maires refusaient par exemple de travailler avec eux car ils les considéraient comme des « traitres ». Une discussion s’installe ensuite entre les intervenants. Ils s’appuient sur des plans et photos aériennes pour continuer de retracer les limites des ZAC gérées par l’EPAREB à Istres et Miramas, et raconter les histoires de chacune. À la fin de l’entretien, Anne-Marie Henriot relate l’écriture d’un livre blanc de l’ouest de l’étang de Berre en collaboration avec Jean-Michel Guénod. Ce document était commandité par Jean-Eudes Roullier, secrétaire générale du groupe central des villes nouvelles. Elle se souvient alors de l’expression d’un journaliste du Provençal au sujet de Miramas : « La ville a maintenant l’air de flotter dans des vêtements trop grands ». Cette phrase est, pour elle, représentative des échelles des villes surestimées par les schémas généraux d’aménagement.

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