Levels of illicit drug use in France in 2017. Tendances No. 128 Les niveaux d'usage des drogues illicites en France en 2017. Tendances n° 128 En Fr

Résumé En Fr

Based on the findings of the 2017 Health Barometer Survey of Santé publique France (data processed by OFDT) which interviewed over 20,000 people aged 18 to 64 years, this issue of Tendances describes the changes in illicit drug use and offers an overview of cannabis supply modes. Levels of use are presented according to the gender, age and professional activity.In 2017, the proportion of cannabis lifetime users continued to increase in France, and now concerns nearly half of the adult population. While the proportion of current users in the adult population overall has not changed relative to 2014 (one in ten adults), growing regular use in the working population over 25 is becoming established, suggesting that cannabis use may no longer be exclusive to younger generations and could continue after entering the workforce.In the same way as for cannabis, cocaine and MDMA/ecstasy use is observed, more frequently than before, outside the key age group of 18-25, reflecting the growing accessibility and availability of these substances.Lifetime use of other illicit substances (other than MDMA/ecstasy and hallucinogenic mushrooms) remained similar in 2014 and 2017. Lifetime use of heroin or crack cocaine is still extremely rare in the overall adult population.

L'OFDT et Santé publique France publient les résultats du volet "drogues illicites" du Baromètre santé 2017 qui a interrogé plus de 20 000 personnes âgées de 18 à 64 ans sur leurs usages de ces substances.Une large part de l'analyse porte sur le cannabis, produit illicite de très loin le plus expérimenté en France. Près de la moitié (45 %) des adultes en ont déjà consommé et un adulte sur 10 (11 %) est usager dans l'année. On dénombre 3,6 % d'usagers réguliers (au moins 10 usages dans le mois). L'usage quotidien concerne pour sa part 2,2 % des 18-64 ans.L'enquête souligne le maintien d'une prédominance masculine dans ces usages et le fait que les jeunes générations consomment davantage. Plus du quart des 18-25 ans déclarent un usage au cours de l'année (27 %) et 8,4 % d'entre eux un usage régulier. Toutefois, le profil des consommateurs de cannabis se diversifie intégrant davantage de trentenaires et d'actifs en emploi. En 2017, l'usage régulier atteint 6,3 % chez les 26-34 ans et 3,3 % chez les 35-44 ans.Dans le même temps, l'usage dans l'année des actifs occupés s'établit à 9,6 % alors que celui des chômeurs se stabilise à 16 %.Les expérimentations des autres substances illicites sont beaucoup plus rares et se situent en deçà de 6 %, même pour les drogues stimulantes qui sont les plus diffusées (5,6 % pour la cocaïne et 5,0 % pour la MDMA/ecstasy) avec les champignons hallucinogènes (5,3 %).L'usage de cocaïne dans l'année est de 1,6 % alors que celui de MDMA/ecstasy atteint les 1,0 %.