Apport de l'attachement dans le travail d'élaboration de la mort d'un sujet âgé en établissement d'hébergement. Le cas de Pierre, 90 ans

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Aurélie Chopard-dit-Jean et al., « Apport de l'attachement dans le travail d'élaboration de la mort d'un sujet âgé en établissement d'hébergement. Le cas de Pierre, 90 ans », Serveur académique Lausannois, ID : 10.1016/j.amp.2020.10.009


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L’objectif de cet article est de comprendre, d’un point de vue clinique et psychopathologique, l’apport de la théorie de l’attachement dans le travail d’élaboration psychique de la mort d’un sujet âgé accueilli en établissement. Les expériences de pertes physiques, cognitives et sociales que vivent les individus vieillissant leur font prendre conscience de leur mort. Intégrer psychiquement la perspective de sa mort passe par un travail d’élaboration psychique entendu ici comme l’aptitude du sujet à verbaliser le sens qu’il donne aux événements. Le travail d’élaboration est directement lié aux capacités de mentalisation, parfois altérée par la proximité de la mort. Cette altération ne permet pas le recours à des stratégies émotionnelles interrelationnelles adaptées (mises en évidence grâce à l’étude des modalités d’attachement) pour exprimer une demande d’aide et ainsi bénéficier de soutien social. Ce soutien pourrait cependant aider le sujet à comprendre son état interne et donc viendrait étayer la mentalisation et le travail d’élaboration. Nous faisons l’hypothèse que la difficulté à accéder à un soutien social, liée à des stratégies interrelationnelles inadaptées du fait d’un défaut de mentalisation, limite le travail d’élaboration de la mort. À travers l’étude de cas de Pierre, 90 ans, accueilli en établissement d’hébergement, cet article montre que la mentalisation et la recherche de soutien social (qui dépend des modalités d’attachement) sont des concepts clés pour comprendre l’apport de la théorie de l’attachement dans le travail d’élaboration de la mort. Cette étude de cas permet également de questionner la place de l’autre et soulève un paradoxe. L’autre peut en effet être considéré comme une source de soutien social étayant la mentalisation et facilitant le travail d’élaboration. Mais la comparaison à l’autre comme différent de soi est aussi une stratégie identitaire venant renforcer l’estime de soi.

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