Les boissons énergisantes et les jeunes : un point sur leur consommation

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12 février 2020

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Yara Barrense-Dias et al., « Les boissons énergisantes et les jeunes : un point sur leur consommation », Serveur académique Lausannois, ID : 10.16908/issn.1660-7104/311


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Introduites en 1987 sur le marché européen, les boissons énergisantes ont fait l’objet d’études scientifiques par rapport à leurs effets sur la santé, particulièrement auprès de certaines populations considérées comme étant plus à risque (enfants, femmes enceintes, personnes avec des problèmes cardiaques, etc.) et aux effets d’une consommation simultanée de boisson énergisante et d’alcool. Cependant, si les effets du sucre sur la santé sont aujourd’hui bien connus, des débats autour des effets d’autres substances telles que la caféine et la taurine, deux ingrédients principaux des boissons énergisantes, persistent encore dans le monde scientifique. En Suisse, selon l’enquête Health Behaviour in School-aged Children (HBSC) de 2014, 31% des garçons et 16% des filles âgés de 11 à 15 ans consommaient au moins une fois par semaine une boisson énergisante. Les taux rapportés en 2018 sont quasiment similaires à ceux de 2014, démontrant une certaine stabilité de la consommation de ces boissons chez les jeunes. Cette recherche vise à appréhender les différents contextes et modes de consommation des boissons énergisante chez les jeunes, ainsi que les situations de consommation à risque. La publicité et le degré de conscience quant aux cibles visées par les campagnes font également partie de la problématique. Nous avons également interrogé des parents afin d’obtenir leurs propres perceptions quant aux boissons énergisantes et leur rôle dans la consommation des jeunes. Un total de 41 jeunes (51.2% garçons) ont participé à 9 groupes focus entre février et juillet 2019. Pour pouvoir participer, le/la jeune devait être âgé·e entre 14 et 20 ans. De plus, 11 parents ont participé à deux groupes focus en septembre 2019. Sur la base des résultats, plusieurs recommandations à portée générale peuvent être faites : les jeunes et les parents ont démontré un manque de connaissances sur les boissons énergisantes, que cela soit en termes d’ingrédients, d’effets ou de définition. De plus, ce manque de connaissance s’est également révélé par rapport au mélange alcool-boisson énergisante. Une réflexion devrait être menée sur la publicité et les sponsorats de ces boissons énergisantes dont les cibles premières sont les jeunes. Au niveau de la prévention, des réflexions devraient également être menées sur leur prix et le manque de réglementation, contraignant les parents à interdire la consommation de ce genre de boissons sans pouvoir s’appuyer sur des éléments concrets.

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