Epistemic communities in political ecology: critical deconstruction or radical advocacy?

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19 mai 2022

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Lise Desvallées et al., « Epistemic communities in political ecology: critical deconstruction or radical advocacy? », Serveur académique Lausannois, ID : 10.2458/jpe.4702


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Résumé 0

Recent political ecology scholarship appears to be turning towards de-growth agendas and radical activism, notably in Europe. These postures diverge somewhat from the 'classical' political ecological tradition rooted in a critical deconstruction of dominant ideas and actors and field-based analyses. We posit a heuristic distinction between these two impulses. While both are based in critiques (Robbins' 'hatchet'), as far as the 'seed' one impulse leans more towards critical 'deconstruction', the other towards radical 'advocacy.' Through a systemic review of the political ecology literature, we seek to identify and characterize these impulses, link them to epistemic communities of knowledge production, and explain these trends. Our review incorporates qualitative analysis of key texts, as well as quantitative bibliometric and content analysis of Scopus-indexed publications referring to political ecology (1951-2019) and abstracts from all the articles published in Journal of Political Ecology, from POLLEN conferences in Europe (2016, 2018) and from DOPE conferences in the US (2013- 2019). Among other things, we find that even if political ecology has long been divided between deconstructivist and advocacy approaches, the second is becoming preeminent since many political ecologists are taking a radical turn, with strong theoretically rooted attacks on the capitalist system taking place. Some political ecological research increasingly positions itself in socio-political debates related to the greening of unjust societies in the First World. This is most prominent in continental European academia (and some English universities), where political ecology is institutionally more marginal; in the remaining British and North American universities, the more deconstructivist impulse is more dominant but also more pluralistic in its orientations. Keywords: epistemic communities, political ecology, bibliometric analysis, content analysis, critical theory, activism Résumé La recherche récente en political ecology, notamment en Europe, semble se tourner vers des approches prônant la décroissance et un activisme radical. Ces postures divergent quelque peu de la tradition de political ecology « classique », ancrée dans une déconstruction critique des idées et des acteurs dominants et dans des analyses de terrain. Dans cet article, nous posons une distinction heuristique entre ces deux approches, héritée quelque part de la différence entre « hachette » et « graine » proposée par Paul Robbins. Si toutes deux sont fondées sur des critiques (la « hachette »), en ce qui concerne la « graine », une approche penche davantage vers la « déconstruction » critique, l'autre vers le « plaidoyer » radical. Par le biais d'une revue systémique de la littérature de political ecology, nous cherchons à identifier et à caractériser ces approches, à les relier aux communautés épistémiques de production de connaissances et à expliquer ces tendances. Notre revue de littérature intègre une analyse qualitative de textes clés, ainsi qu'une analyse quantitative bibliométrique et de contenu des publications indexées par Scopus faisant référence à la political ecology (1951-2019) et des résumés de tous les articles publiés dans Journal of Political Ecology, lors des conférences POLLEN en Europe (2016, 2018) et des conférences DOPE aux États-Unis (2013-2019). Entre autres choses, nous constatons que même si la political ecology est depuis longtemps divisée entre les approches déconstructiviste et revendicative, la seconde est en train de devenir prééminente puisque de nombreux political ecologists prennent un virage radical, avec de fortes saillies théoriquement enracinées contre le système capitaliste, alors que certaines recherches en political ecology se positionnent de plus en plus dans les débats sociopolitiques liés à l'écologisation des sociétés des pays développés. Ce phénomène est plus marqué dans les universités d'Europe continentale (et dans certaines universités anglaises), où la political ecology est institutionnellement plus marginale; dans les autres universités britanniques et nord-américaines, l'approche plus déconstructiviste est plus dominante mais aussi plus plurielle dans ses orientations. Mots clés: Communautés épistémiques, political ecology, analyse bibliométrique, analyse de contenu, théorie critique, activisme

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