La culture littéraire des travailleurs. Autobiographies ouvrières dans l'Europe du XIXe siècle

Fiche du document

Date

2001

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Annales

Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Martyn Lyons et al., « La culture littéraire des travailleurs. Autobiographies ouvrières dans l'Europe du XIXe siècle », Annales, ID : 10.3406/ahess.2001.279994


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The literary culture of worker-autobiographers in 19th-century Europe. This commentary on worker's reading and writing practices of is based on 90 autobiographies published in France and Britain during the 19th century. The autodidacts overcame poverty, exhausting manual labour, and the hostility of their peers, in order to improvise an intellectual life. They regarded reading as essential in the struggle for self -improvement and intellectual emancipation. At the same time, they became untutored authors, borrowing the narrative structures and literary style which suited their task. They were a working-class elite, cultural intermediaries who were both respecters of literary traditions and also working-class activists.

La culture littéraire des travailleurs. Autobiographies ouvrières dans l'Europe du XIXe siècle (M. Lyons). Cette réflexion sur les pratiques de lecture et d'écriture des ouvriers se base sur un corpus de quatre-vingt-dix autobiographies éditées en France et en Grande-Bretagne au cours du xixe siècle, issues d'ouvriers autodidactes qui ont vaincu la misère des journées de travail longues et parfois brutales, et le mépris des autres, pour s'improviser une culture littéraire. Ils privilégiaient la lecture comme instrument essentiel d'émancipation et d'amélioration de soi. En même temps, ils se faisaient écrivains et cherchaient, sans nul apprentissage, les stratégies narratives et les modes littéraires qui convenaient à la structure de leurs récits. Ils formaient une élite au sein des ouvriers et se posaient en intermédiaires culturels respectueux des traditions de la grande littérature, tout en restant des militants de la lutte syndicale.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en