L'écho de la Révolution française dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle (1815-1870)

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2005

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Fabrice Bensimon, « L'écho de la Révolution française dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle (1815-1870) », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.3406/ahrf.2005.2855


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Résumé En Fr

Fabrice Bensimon, The Echo of the French Revolution in 19th-century Britain (1815-1870) After the end of the Napoleonic wars, the French Revolution and Jacobinism remained a real threat for the British authorities. In particular because of the repression and the hostility to « French principles », the British radical tendencies avoided referring to French traditions, with the exception of Paineites such as Richard Carlile. However, in the late 1820s and early 1830s, there was a shift : among the Whigs, 1789 was rehabilitated, and the 1830 revolution showed that a French revolution did not have to be bloody. Bronterre O'Brien undertook a real political worship of Robespierre. This was a minority trend among radicals, but it lasted until the 1850s, i.e. after Chartism. Beyond the 1871 Paris Commune, the French revolutionary tradition remained a reference in the political debate, long after the threat it represented for the elite had faded away.

Après la fin des guerres napoléoniennes, la Révolution française et le jacobinisme demeurent une menace réelle aux yeux des autorités britanniques. Notamment en raison de la répression, et de l'hostilité aux « principes français », les courants radicaux, à l'exception d'adeptes de Thomas Paine comme Richard Carlile, se gardent de mettre en œuvre les références aux traditions françaises. Cependant, au tournant des années 1820 et 1830, un tournant s'opère : parmi les whigs, 1789 est réhabilitée, et la révolution de 1830 montre qu'une révolution française n'est pas forcément sanglante. Bronterre O'Brien entreprend de son côté un culte politique de Robespierre, minoritaire dans le mouvement radical, mais qui se poursuit après le char- tisme, jusque dans les années 1850. Au-delà de la Commune de Paris, la tradition révolutionnaire française demeure une référence dans le débat politique, bien après que la menace qu'elle représentait pour les élites se fût estompée.

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