La conception de la révolution d'un révolutionnaire allemand : Georg Forster. Rupture ou reconstruction ?

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2007

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Marita Gilli, « La conception de la révolution d'un révolutionnaire allemand : Georg Forster. Rupture ou reconstruction ? », Annales historiques de la Révolution française, ID : 10.3406/ahrf.2007.3019


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Résumé En Fr

Marita Gilli, The conception of the Revolution by a German revolutionary : Georg Forster. Rupture or reconstruction ? Beginning in 1790, Forster wrote a number of texts on the Revolution, the first after attending the Festival of the Champ de Mars in July 1790, and the last ones composed in exile in Paris after 1793. Though brief, this period reveals a perceptible evolution in his thought. From his first writings, he insists on the violent and destructive character of the Revolution that he compared to a natural phenomenon. Moreover, Forster considered already the role of the people as indispensable to all revolutions. Two years later, in direct contact with the events, he still emphasized the violent nature of the Revolution, and spoke of the « brutal force of the crowd ». But he then developed the idea of a constructive revolution, of a radical renewal of political life, of the creation of a State that enables man to perfect himself.

À partir de 1790, Forster écrit un certain nombre de textes sur la Révolution ; les premiers sont rédigés après avoir assisté à la fête du Champ de Mars en juillet 1790, les derniers le sont alors qu'il est en exil à Paris depuis mars 1793. Quoique brève, cette période révèle une évolution sensible de sa pensée. Dans les premiers écrits, il insiste sur l'aspect violent et destructeur de la Révolution qu'il compare à un phénomène naturel. Il souligne que l'action de forces contraires constitue le moteur de la Révolution et que ce mouvement violent est purificateur. De plus, Forster considère déjà le rôle du peuple comme indispensable à toute révolution. Deux ans plus tard, au contact direct des événements, il souligne toujours l'aspect violent de la Révolution et parle de la «force brute de la foule ». Mais, il développe alors l'idée d'une Révolution constructrice, d'un renouvellement radical de la vie politique, de la création d'un État permettant à l'homme de se perfectionner.

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