Mascaras de la fiesta : celebración patriótica y sybversión carnavalesca

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2002

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Fernando Aínsa, « Mascaras de la fiesta : celebración patriótica y sybversión carnavalesca », América. Cahiers du CRICCAL, ID : 10.3406/ameri.2002.1546


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"Masques de fête : célébration patriotique et subversion carnavalesque". La fête remplit un rôle de solennité et aussi, dans une forme plus spontanée, elle est liberté et carnavalisation. Dans l'histoire de la société uruguayenne, les premières fêtes officielles, Fiestas Mayas, sont construites sur un modèle inspiré de la Révolution Française (et ses célébrations de la déesse de la Raison). Les chroniques font également apparaître le plus grand intérêt pour le Carnaval et ses formes de regroupement populaires, les murgas. La place prépondérante prise par le carnaval dans les chroniques et dans la presse, au long du XIXe Siècle puis du XXe, montre que l'identité est recherchée dans cette forme de fête, le défi aux représentants officiels et aux bonnes mœurs, plus que dans les fêtes patriotiques qui les exaltent. Les études de la société uruguayenne en témoignent, ainsi que les reflets de la fête dans la littérature, le roman en particulier. La parodie de la fête patriotique dans les déguisements de carnaval prend ainsi toute sa signification identitaire.

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