Secretos mal guardados. Mediación, memoria y reescritura en Un episodio en la vida del pintor viajero, de César Aira

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2003

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Graciela Villanueva, « Secretos mal guardados. Mediación, memoria y reescritura en Un episodio en la vida del pintor viajero, de César Aira », América. Cahiers du CRICCAL (documents), ID : 10.3406/ameri.2003.1617


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"Secrets mal gardés. Médiation, mémoire et ré-écriture dans Un episodio en la vida del pintor viajero, de César Aira." Dans son roman Un episodio en la vida del pintor viajero (2000), César Aira évoque et réélabore deux moments clés de la vie du peintre allemand Johann Moritz Rugendas en Argentine : la chute de cheval qui, pendant un orage, défigure son visage et la « mémorable journée » au cours de laquelle l'observation d'un malón indien découvre au peintre (et même aux Indiens) une vérité sur eux-mêmes et sur les autres. Cette anecdote constitue le cadre idéal pour une réflexion -parfois complexe, parfois oblique, parfois hilarante - sur la représentation, ses conditionnements et ses possibilités, la monstruosité de l'artiste et de son objet et la fragilité de la distance qui les sépare (qui les unit) dans le processus de perception et de représentation artistique. La mémoire ne semble possible que si l'on comprend que la frontière qui sépare évocation et invention de la réalité est extrêmement précaire. Les mythes fondateurs de la nation argentine survivent, certes, mais leur sens est beaucoup moins prévisible et beaucoup moins statique que celui auquel le lecteur de la littérature argentine est habitué. C'est ainsi que César Aira entreprend la réécriture de la tradition nationale, un projet qui, par le truchement du thème du paysage, du gaucho et de l'Indien, avait été présent depuis son premier roman.

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