Les fortifications royales de Carcassonne et le problème des embrasures de tir au Moyen Âge

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1999

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Alain Salamagne, « Les fortifications royales de Carcassonne et le problème des embrasures de tir au Moyen Âge », Archéologie du Midi Médiéval, ID : 10.3406/amime.1999.926


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Résumé En Fr

Dated between 1226 and 1240 by Pierre Héliot, the castle of Carcassonne corresponds quite well by the characteristics of the block of buildings (plan, towers, shooting embrasures) to the new concepts of Gothic fortification. The present study pays particular attention to the analysis of particularities of its shooting embrasures, especially terminations of shooting splits, with or without cradles. The comparison with embrasures of works of the City, including the Narbonese door where they are fitted with spades, leads the author to explain the presence of these terminations by the utilisation of war fires, certified in Languedoc in the attack or the defence of places from beginning of the XIIIth century. This analysis, supported by the comparisons with other monuments, lead him to propose a new chronology, after 1240, for the castle.

Daté entre 1226 et 1240 par Pierre Héliot, le château de Carcassonne correspond bien par ses caractéristiques d’ensemble (plan, tours, embrasures de tir) aux nouvelles formules de la fortification gothique. La présente étude s’attache plus spécialement à l’analyse des particularités de ses embrasures de tir, en particulier les terminaisons des fentes de tir dotées ou non d’étriers. La comparaison avec les embrasures des ouvrages de la Cité, dont la porte Narbonnaise où elles sont munies de bêches, conduit l’auteur à expliquer la présence de ces terminaisons par l’utilisation des feux de guerre, attestés en Languedoc dans l’attaque ou la défense des places dès le début du XIIIe siècle. Cette analyse, étayée par des comparaisons avec d’autres monuments, l’amène à proposer une nouvelle chronologie, après 1240, pour le château.

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