Les fruits de l'alimentation médiévale en France du Sud, entre marchés, recettes et dépotoirs.

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2005

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Perrine Mane et al., « Les fruits de l'alimentation médiévale en France du Sud, entre marchés, recettes et dépotoirs. », Archéologie du Midi Médiéval (documents), ID : 10.3406/amime.2005.1832


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Résumé En Fr

This last contribution closes the serie of the fruits on the table by trying to collate the three sources that throw light on the fruits of Medieval eating habits in Southern France: the fruits sold on the markets, those used in recipes for noble and middle class tables and the rubbish pits left by the inhabitants of the various Southern sites examined. After recalling the main limits and the complementary contributions of the three collections of data, this contribution compares the occurences of the species from the most often quoted or attested to the less frequent. If convergences emerge, especially concerning grape which is the most ordinary fruit, and exotic fruits, which are rare, variations appear concerning locally grown and gathered fruits. In spite of the distortion between documents making strict comparisons impossible, a material reality is taking shape through the place occupied by some fruits (grapes, figs, wallnuts, hazelnuts, olives) and the consumption habits we can catch sight of.

Cette synthèse clôt la série des fruits sur la table en tentant de confronter les trois sources qui éclairent les fruits de l’alimentation médiévale en France du Sud: les fruits sur les marchés catalans et narbonnais, ceux utilisés dans les recettes culinaires des tables nobles et bourgeoises et les déchets laissés par les habitants des différents sites méridionaux étudiés. Après un rappel des principales limites et des apports complémentaires des trois corpus de données, l’étude compare les occurrences des espèces depuis les plus fréquemment citées ou attestées jusqu’aux plus rares. Si des convergences se dégagent, notamment à propos du raisin, fruit le plus fréquent, et des fruits exotiques, les plus rares, des variations se manifestent au niveau des fruits de la fructiculture locale et des fruits de la cueillette. Malgré la distorsion entre les documents qui empêche une comparaison rigoureuse, une réalité matérielle se dessine à travers la place qu’occupent certains fruits (raisins, figues, noix, noisettes, olives) et dans les formes de consommation que l’on peut entrevoir.

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