L'Amirauté en Normandie.

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1970

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Joachim Darsel, « L'Amirauté en Normandie. », Annales de Normandie, ID : 10.3406/annor.1970.5040


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Le port de Fécamp, à l'exemple de ceux de Dieppe, du Tréport, d'Eu, entre autres, n'avait pas attendu la création d'une Amirauté en France pour se doter d'institutions maritimes. L'abbaye de la Trinité se chargea de l'en pourvoir, qui possédait un domaine occupant le front de mer sur une soixantaine de kilomètres. En vertu du jus dominationis qui lui avait été confirmé par Richard II et Guillaume le Bâtard, elle établit une Vicomte de l'Eau ou de la Mer à laquelle elle attribua tous pouvoirs de recette et de juridiction. Ces pouvoirs, l'abbaye les conserva même après l'installation à Fécamp et à Saint-Valery-en-Caux d'un siège particulier d'Amirauté. Elle les perdit cependant, en grande partie, à la fin du XVIIe siècle, lorsque le pouvoir royal se lassa des récriminations des usagers contre l'incurie des administrateurs de ces deux ports. L'Amirauté seule désormais, régit jusqu'à sa suppression, en 1791, les activités maritimes du pays de Caux, dont la principale était — et demeure — la pèche au hareng. Quant à la Vicomte de la Mer, elle se trouva réduite au modeste rang de bureau de recette de droits féodaux, et la compétence de ses juges se limita à connaître des seules infractions aux dits droits.

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