La nécropole mégalithique de la région d’Althiburos, dans le massif du Ksour (Gouvernorat du Kef, Tunisie). Fouille de trois monuments

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2014

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Nabil Kallala et al., « La nécropole mégalithique de la région d’Althiburos, dans le massif du Ksour (Gouvernorat du Kef, Tunisie). Fouille de trois monuments », Antiquités africaines, ID : 10.3406/antaf.2014.1558


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Résumé En Fr

This article presents a previously unknown megalithic necropolis, where nearly 800 monuments have been recorded Three of them, including a large one (53), have been completely excavated. It has been possible to date two of these graves (53 and 647) to the 6th-5th c. BC, while the dating the third one (42), whose funerary chamber had been plundered, is less clear (but is still to be placed in the course of second half of the first millennium BC). The intentional removal of the soft tissues from the bodies and the deposition of only a small number of human bones in the tombs have also been attested in monuments 53 and 647. Grave 53 underwent another cultic, and perhaps funerary, use between the 2nd and 4th AD (probably during the first half of the 3rd c.). During the Vandal period, it was enlarged and was probably devoted to a new funerary use.

Cet article présente une nécropole mégalithique auparavant méconnue, où l’on a documenté près de 800 monuments funéraires dont trois, y compris un spécimen de grandes dimensions (tombe 53), ont fait l’objet d’une fouille complète. Il a été possible de préciser la datation de deux de ces tombes, 53 et 647, qui remontent aux VIe-Ve s. av. J.-C. ; la chronologie de la troisième tombe 42, dont la chambre était pillée, reste floue (mais toujours, vraisemblablement, dans la seconde moitié du Ier millénaire av. J.-C.). La pratique du décharnement et la déposition d’un petit nombre d’ossements humains ont été constatés dans les tombes 53 et 647. Le monument 53 a connu une nouvelle utilisation cultuelle, et peut-être aussi funéraire, entre les IIe et le IVe s. apr. J.-C. (probablement durant la première moitié du IIIe s.) ; puis, à l’époque vandale, il a été élargi et a probablement retrouvé un usage funéraire.

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