Le témoignage de Julius Proculus (sur l'assomption de Romulus-Quirinus) et les prodiges fulguratoires dans l'ancien Ritus comitialis

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1972

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Jean Gagé, « Le témoignage de Julius Proculus (sur l'assomption de Romulus-Quirinus) et les prodiges fulguratoires dans l'ancien Ritus comitialis », L'Antiquité Classique, ID : 10.3406/antiq.1972.1649


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Résumé Fr

L'auteur avait naguère essayé (dans les Et. off. à J. Macqueron, 1970) de restituer, à l'origine des usages religieux du Comitium, une « règle de Mégalès », qu'Attus Navius défendait contre les innovations d'un Tarquin. D'autre part, il avait proposé une explication sociologique des Poplifugia de juillet, simulacre, à l'époque historique, d'usages primitifs d'« intégration » au corps fermé des Quirites de jeunes gens de la pubes, entraînés hors de l'enceinte et y rentrant comme des assiégeants, pour prendre aussitôt les prénoms « quiritaires » (dans la Rev. hist, droit fr. étr., 1970). Il tente, dans l'étude présente, d'expliquer par les superstitions fulguratoires propres à cet ancien ritus comitialis le témoignage sur la transformation de Romulus en Quirinus prêté à un Julius Proculus : la disparition du rex fondateur, en un orage provoquant la nuit (en des heures de jour), correspondait exactement, dans les rites « caprotins », à un moment de contact magique entre le roi, les Patres, et ces jeunes gens admis pour la première fois parmi les Quirites ; un sacrifice collectif, de type rare, ces trois groupes, avec un rôle assigné à chacun. A l'origine, le frontiac chargé de veiller sur les signes a dû s'appeler le nuntius Proculus.

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