Southeast Asia as Seen from Mughal India : Tahir Muhammad's 'Immaculate Garden' (ca. 1600)

Fiche du document

Date

2005

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Archipel

Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Muzaffar Alam et al., « Southeast Asia as Seen from Mughal India : Tahir Muhammad's 'Immaculate Garden' (ca. 1600) », Archipel, ID : 10.3406/arch.2005.3979


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Muzaffar Alam, University of Chicago & Sanjay Subrahmanyam, University of California at Los Angeles Southeast Asia as Seen from Mughal India : Tahir Muhammad's "Immaculate Garden " (ca. 1600) On a souvent cru que la xénologie n'existait pas en Inde moghole en tant que champ intellectuel, et que les Moghols ne montraient pas la moindre curiosité envers les autres pays de l'océan Indien. On a aussi voulu parfois contraster cette attitude des Moghols avec le cas ottoman, car, au XVIe siècle, les Ottomans ont manifestement essayé de développer un réseau maritime et politique qui allait jusqu'en Asie du Sud-Est. Cet essai est divisé en trois parties. Dans un premier temps, les auteurs revisitent les lieux communs sur les rapports entre les Ottomans et les pays de l'Asie du Sud-Est, notamment Aceh. La deuxième partie, le véritable cœur de l'essai, est construite autour d'un texte écrit vers 1600 par un intellectuel moghol, le Rauzat ut-Tâhirîn de Tahir Muhammad Sabzwari, œuvre encyclopédique mais contenant aussi une section fort intéressante consacrée aux pays voisins de l'Inde. On trouve dans ce texte des développements sur la situation politique et culturelle en Birmanie à la fin du XVIe siècle, ainsi qu'une vision assez originale du Sultanat d'Aceh juste avant l'époque d'Iskandar Muda (1607-1636). Enfin, les auteurs entreprennent la comparaison de la vision de Tahir Muhammad avec celle d'un texte plus célèbre, le Safîna-i Sulaimânî écrit par un certain Muhammad Rabi', qui faisait partie d'une ambassade saf avide envoyée à la cour du roi siamois Phra Narai, dans les années 1680.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en