Aménagements et constructions sur le plateau de Saint-Victor-de-Massiac (Cantal). De la protohistoire au XVIe siècle. Essai d'interprétation stratigraphique et chronologique

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1984

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Luc Tixier et al., « Aménagements et constructions sur le plateau de Saint-Victor-de-Massiac (Cantal). De la protohistoire au XVIe siècle. Essai d'interprétation stratigraphique et chronologique », Archéologie médiévale, ID : 10.3406/arcme.1984.1127


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L. Tixier et R. Liabeuf, Aménagements et constructions sur le plateau de Saint-Victor-de-Massiac (Cantal). De la protohistoire au XVIe s. Essai d'interprétation stratigraphique et chronologique. Les fouilles archéologiques entreprises depuis 1972 sur le plateau de Saint-Victor-de-Massiac (Cantal) ont permis de mettre en évidence une occupation presque continue du site, de la fin des temps néolithiques jusqu'aux dernières décennies du XVIe siècle. Il a ainsi été possible d'appréhender, pour chacune des époques, des modes distincts d'utilisation de l'espace. La valeur défensive naturelle de ce plateau paraît avoir été recherchée à diverses reprises, notamment à la fin du IVe siècle ou au début du Ve siècle, lorsqu'un castrum est aménagé dans la partie nord. Cette forteresse, qui illustre la résistance de la romanité au conquérant franc, abrite, outre quelques habitats, une nécropole et une église. Cette dernière, partiellement démolie dans le courant du vie siècle, est ensuite reconstruite à l'initiative d'un grand propriétaire foncier d'époque carolingienne. Cédée en 933 aux chanoines de Brioude puis aux moniales de Blesle l'église est à nouveau rebâtie et devient prieuré. Abandonnée à la fin du XIIIe ou au début du XIVe siècles, elle constitue un point d'ancrage du peuplement au sein du vaste mouvement de conquête des sols auquel on assiste alors. Véritable cœur de l'unité villageoise qui se crée, l'église va évoluer au même rythme que vit la communauté paysanne. De son implantation dépend l'organisation du village et sa grandeur comme son exiguïté reflètent les variations démographiques. Mais, indissociable des terroirs qui l'entourent, le village est finalement déserté à la fin du XVIe siècle, alors que des modifications apportées à l'équilibre écologique rendent les conditions d'existence et de survie difficiles et précaires.

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