Etude par résonance magnétique nucléaire de l'évolution thermique aux basses températures de l'eau d'hydratation de la montmorillonite

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1964

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Pierre Ducros et al., « Etude par résonance magnétique nucléaire de l'évolution thermique aux basses températures de l'eau d'hydratation de la montmorillonite », Bulletin du Groupe français des Argiles, ID : 10.3406/argil.1964.995


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Résumé En Fr

Study of the nuclear magnetic resonance of the protons of Na montmorillonite and Ca montmorillonite was carried out from 80 to 400°K. The form of the resonance spectrum attributed to the protons of the inter -lamellar water cause one to presume that the H ions of this water switch rapidly from one molecule to the other and that the water molecule, if it actually exists, only does so for a brief instant. However, the width of the resonance band increases in stages when the temperature decreases. The variation in the water content considerably modifies the results and the behaviour of the Na and Ca montmorillonites are notably different. From which it may be infered that the mobility of the H ions of the interlamellar water only decreases slowly on cooling and that the different stages reflected by the width of the band enable one to distinguish several phases very probably related to the degree of hydration of the exchangeable ions and to the mobility of the latter .

L'étude de la résonance magnétique nucléaire des protons de la montmorillonite Na et de la montmorillonite Ca a été faite de 80 à 400°K. La forme du spectre de résonance attribué aux protons de l'eau interfeuillet permet de supposer que les ions H de cette eau sautent rapidement d'une molécule à l'autre et que la molécule d'eau, si elle existe, n'a qu'une existence brève. Ceci reste valable dans toute la gamme de température utilisée. Toutefois, la largeur de raie de résonance augmente par paliers lorsque la température diminue. La variation de la teneur en eau modifie beaucoup les résultats et les comportements des montmorillonites Na et Ca sont notablement différents. On en déduit que la mobilité des ions H de l'eau interfeuillet ne diminue que lentement avec le refroidissement et que les paliers de largeur de raie permettent de distinguer plusieurs phases vraisemblablement en rapport avec l'hydratation des ions échangeables et avec la mobilité de ces derniers.

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