1971
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Francis Chantret et al., « Révision critique de l'utilisation des méthodes thermiques en sédimentologie : cas des smectites (montmorillonites) », Bulletin du Groupe français des Argiles, ID : 10.3406/argil.1971.1150
L'analyse thermique différentielle peut être employée comme méthode complémentaire de détermination minéralogique pour l'étude des minéraux argileux purs. Cependant, l'application de cette méthode est rendue difficile du fait de la diversité des appareillages utilisés dans les différents laboratoires. Une discussion est donc présentée en premier lieu exposant les conditions nécessaires à la normalisation des résultats. L'étude des smectites (montmorillonites) permet de discerner dix groupes de courbes se répartissant selon les trois grandes familles chimiques : alumineuse (4), magnésienne (4), ferrifère (2). L'analyse de ces courbes n'a pas permis de préciser la limite entre les montmorillonites s.s. et les beidellites, par contre, dans le groupe alumineux, l'influence du magnésium est mis en évidence pour expliquer le phénomène endothermique se situant vers 1 000°C. L'intérêt de cette classification est démontré dans l'étude de deux séries sédimentaires à smectites dominants où celles-ci évoluent en fonction des variations de faciès.