2000
Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Jean Forest, « La Mésopotamie et le «sacrifice humain» en contexte funéraire », Archéo-Nil (documents), ID : 10.3406/arnil.2000.1232
Vers 2500 avant J. C., des notables d’Ur, en Mésopotamie, se font enterrer en grandes pompes avec une partie de leur entourage. L’examen du contexte socio-culturel dans lequel intervient cette pratique conduit à penser que la notion de sacrifice humain ne lui est guère applicable, et permet de comprendre qu’elle est structurelle, ce qui implique qu’elle était certainement beaucoup plus répandue que nos données ne le laissent croire. Sans doute avait -elle déjà cours au 4 e millénaire, à l’époque dite d’Uruk, si ce n’est plus tôt, dès l’époque dite d’Obeid. Sa disparition, que nous proposons de restituer dans les derniers siècles du 3e millénaire (sous le règne des Sargonides) pourrait être liée à l’évolution des mentalités qui marque cette période.