1980
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Henry P. Schwarcz, « Age determination of travertine from archaeologic sites », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.1980.1116
Lorsque du travertin s'est formé par le passage lent d'eau saturée en calcite sur des sites archéologiques, les dépôts de matériel industriel peuvent être inclus dans un matériau qui est datable par plusieurs méthodes isotopiques. La datation Th-230/U-234 est généralement applicable aux travertins qui ne sont pas contaminés par des détritus, ne sont pas trop poreux ou perméables, et contiennent plus de O.lppm d'uranium. Les travertins contenant 1 ppm U ou plus, peuvent aussi être datés par les méthodes Pa-231/Th- 230. La présence de détritus peut provoquer une contamination de l'échantillon par des teneurs variées de U et de Th ; ce dernier peut être reconnu par la présence de Th-232 dans des spectres alpha et il est proposé plusieurs techniques pour ajuster les données afin de corriger la contamination Th. Il a été obtenu des dates pour des sites d'Europe, d'Asie et d'Amérique du Nord variant en âge de 10.000 à plus de 350.000 ans. L'emploi de la mesure du rapport U-234/U-238, indépendamment de la connaissance des rapports initiaux, peut maintenant être aussi possible pour des échantillons d'une teneur assez élevée en U ; l'analyse dépend de la reconnaissance du fait que les atomes "chauds" de U-234 sont plus facilement lessivables que les atomes déposés au moment de la formation de l'échantillon. Le lessivage de l'échantillon permet une discrimination entre ces populations. L'association des datations par la série de U avec soit la thermoluminescence soit la datation par résonance de spin des électrons peut étendre le domaine des applications.