Les problèmes de l'allure de la courbe de variation séculaire du champ magnétique terrestre en France Nouveaux résultats archéomagnétiques

Résumé En Fr

THELLIER's last study (1981) on the secular variation of the earth's magnetic field at Paris suggests a new aspect of the inclination curve un roman times ; this part of the curve only offers one important minimum like the British curve established by AITKEN.But the precedent purposed curve (1969) showed two minima. The discussion is not closed with thses last suggestions, because recent measurements with oriented samples extracted from fired and dated structures or with numerous groups of tiles and bricks coming from dated buildings are not in concordance with the 1981 curve but tend to show the validity of a double wavy curve such as the 1969 one. So the Roman times have known two minima of the inclination at Paris. Mathematical methods applied to plot the 1981 curve from measurements of samples often defined with bad accuracy in time explain that one did not see such a double and so rapid variation. A corroboration of the aspect of the inclinaison curve seems to result from the magnetic study of Scottish lake sediments. The aspects of the curve has a great importance for archaeomagnetic dating. Moreover the latest measurements from oriented and well dated samples permit to precise the plot of the secular variation in a declination-inclination graph.

Dans sa dernière publication (1981) sur la variation séculaire du champ magnétique terrestre à Paris, E.THELL 1ER suggérait un nouveau tracé de la courbe de l'inclinaison pour la période gallo- romaine ; on y observe un seul minimum comparable à celui proposé par M.AITKEN.Mais une courbe antérieure (1969) proposait deux minimums pour la même période. La discussion n'a pas été close avec le dernier tracé puisque des mesures récentes sur des prélèvements orientés et sur des lots abondants de tuiles et de briques venant de bâtiments datés ne sont pas en concordance avec la courbe proposée en 1981 mais tendent plutôt à faire un retour à la courbe de 1969. Ainsi la période gallo-romaine aurait connu deux minimums. Les traitements mathématiques utilisés pour tracer la courbe de variation séculaire de l'inclinaison ne sont alors pas adaptées à des variations aussi rapides. Celles-ci semblent avoir été observées dans le magnétisme détritique de lacs écossais. Les dernières mesures permettent de préciser le tracé du graphe déclinaison-inclinaison paramétré en temps.