Exemples d'application de la radio magnéto-tellurique à l'étude de sites archéologiques

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1987

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Gilles Bossuet et al., « Exemples d'application de la radio magnéto-tellurique à l'étude de sites archéologiques », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.1987.1232


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Résumé En Fr

Radio Magneto-Telluric (Radio MT) is an electromagnetic method for geophysical prospection which uses waves produced by broadcasting stations to measure electrical resistivity. This method has been widely employed for various types of investigations, such as civil engineering or geological studies. But it has been seldom used in archaeological prospection so far. The general capacities of detection as well as the limits of the method are evaluated here by theoretical calculation on models. The ability to detect conductive structures is verified experimentally on two prehistoric sites by comparing the cartography of apparent resistivity to excavation data and aerial photographs. The results show that slow and rapid variations - being recorded simultaneously - correspond to geological phe- nomenons for the former and to shallow archaeological structures or heterogeneities for the latter. Thanks to this particular capacity, the method may prove to be a useful means for archaeologists to study the relation between the location of remains and the environment of the site.

La Radio Magnéto-Tellurique (Radio MT) est une méthode de prospection géophysique de type électromagnétique qui mesure la résistivité électrique à partir d'ondes générées par des émetteurs de radio diffusion. Jusqu'à présent, cette méthode, couramment employée dans d'autres domaines d'application (génie civil, géologie, ...), a été peu utilisée en prospection archéologique. Les capacités de détection et les limites de la méthode sont évaluées à partir de calculs théoriques sur modèles. Sur deux sites préhistoriques, l'aptitude de la méthode à détecter les structures conductrices est vérifiée expérimentalement par la comparaison de la cartographie de la résistivité apparente avec les données de fouille et les photographies aériennes. Les résultats montrent que la présence simultanée sur les enregistrements de variations lentes et rapides de la résistivité apparente correspond respectivement à des phénomènes d'ordre géologique et à des structures archéologiques ou à des hétérogénéités proches de la surface. Grâce à cette particularité, la méthode apparaît comme un moyen approprié pour l'étude de la relation entre l'implantation des vestiges et l'environnement du site archéologique.

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