Diagnostic et évaluation du patrimoine archéologique dans le cadre des tracés linéaires.

Résumé En Fr

For archaeological sites, the survey before trial and final excavations, corresponds to a specific and important phase. For linear transects, and especially for motorways planning, there is exist certain constraints which are specific either in terms of timing or in terms of spatial scale. Within the A77 motorway project, a methodology was derived which takes into account different types of information from the very beginning : DRACAR data basis of the regional archaeological service, specific flights for photogrammetry, vertical missions from IGN, field boundaries from recent and napoleonian times, from the GIS MACAO operated by Scetaroutes (Digital Elevation Model, field boundaries, relief and hydrology, etc.). To these elements, were added the results of field surveys : field-walking, pedology and geophysics. All the maps make different layers which are georeferenced (Lambert II projection) in the GIS. The confrontation of these vector and raster layers enable an assessment of the archaeological and erosional potential of the surfaces which will be destroyed by the motorway.

Sur les sites archéologiques, la prospection avant les sondages et les fouilles, correspond à une phase importante d'acquisition de données. Les tracés linéaires et en particulier les autoroutes imposent un certain nombre de contraintes spécifiques à la fois en terme de temps et d'échelle spatiale. Dans le cadre de l'autoroute A77, une méthodologie a été mise au point pour intégrer dès le départ tous les éléments d'information : base de données DRACAR des SRA, missions aériennes spécifiques de photogrammétrie, missions verticales IGN, cadastres récents et napoléoniens, informations issues du Système d'Information Géographique MACAO des Scetauroutes (Modèle Numérique de Terrain, limites cadastrales, traits oro-hydrographiques, etc.). A ces éléments, ont été rajoutés les résultats des prospections pédestres, de cartographie pédologique et géophysique. Toutes les cartes ont été géoréférencées (système Lambert II) dans un SIG. Du croisement de ces informations, un diagnostic précis du risque archéologique et du risque d'érosion potentiel a pu être établi.