2004
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Frédéric Guibal et al., « Dendrochronologie et construction navale antique », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.2004.1060
L'étude des coques de 27 épaves antiques localisées sur le littoral méditerranéen français a été entreprise afin de constituer un échantillonnage de référence pour l'analyse dendrochronologique des bois méditerranéens et répondre aux besoins de datation des recherches archéologiques. D'après la cargaison et le matériel de bord, ces épaves sont datées entre le IIème s. av. J.-C. et le IVème s. ap. J.-C. L'état des chronologies représentatives de 6 essences résineuses (Abies alba, Larix decidua, Picea abies, Pinus nigra, Pinus type silvestris, Pinus leucodermis) et 2 essences feuillues (Quercus sp., Ulmus campestris) est exposé : elles couvrent, en théorie, la période allant de la fin du Vème s. av. J.-C. à la 1ère moitié du IVème s. ap. J.-C. Au total, 3 essences sur 8 et 7 épaves sur 27 sont impliquées dans des synchronisations. Les raisons avancées pour expliquer les difficultés à synchroniser les chronologies d'épaves de navires sont : 1) la longueur insuffisante du chevauchement entre les chronologies, 2) les différences d'origine géographique des arbres utilisés pour la construction des navires, 3) la représentativité insuffisante de certaines chronologies moyennes en termes d'environnement climatique régional.