Abriter sa famille. Migrer, habiter, se souvenir

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2014

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Résumé Fr

C’est en tenant compte du contexte migratoire sui generis qu’ont connu les Pieds-Noirs que nous proposons d’envisager un aspect particulier des phénomènes de (re) territorialisation. Il s’agit d’interroger dans une même analyse la perte de l’environnement familier, le rapport à l’espace national et l’habitat en Métropole. Pour la population pied-noir, ce dernier se trouve, en effet, au centre de la recomposition «ailleurs » d’un espace à soi. Nous montrons d’abord que si, lors de l’installation en Métropole, les premiers logements ont indubitablement participé à la stabilisation de la famille, les résidences principales actuelles et les lieux dans lesquelles elles se trouvent n’ont pas été investis au point de dissiper le souvenir fantasmé de la «maison d’origine » . Il en va autrement de l’attachement aux résidences dites «secondaires » , redéfini non seulement par la nature même du bien, mais aussi, en l’espèce, par les ponts que ces territoires permettent de jeter vers le passé et l’espace mnésique de l’Algérie.

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