Storia di Michele Padovani, dimesso dal manicomio di Venezia il giorno della rivoluzione del Quarantotto

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2012

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Piero Brunello, « Storia di Michele Padovani, dimesso dal manicomio di Venezia il giorno della rivoluzione del Quarantotto », Arzanà. Cahiers de littérature médiévale italienne, ID : 10.3406/arzan.2012.1015


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Histoire de Michele Padovani relâché de l'asile de Venise le jour de la révolution de 1848 Les biographes de Daniele Manin connaissent bien l'histoire de Michele Padovani, un modeste tailleur originaire de la province de Rovigo. Parce que l'avocat Daniele Manin, qui allait prendre, l'année suivante, la tête de la révolution vénitienne, lança en 1847 une protestation publique auprès de la police autrichienne à propos du sort de Padovani, interné depuis 1844 dans l'asile de Venise, sur l'île de San Servolo. Padovani avait été enfermé car il avait affiché place Saint-Marc des placards contre l'Empereur. Ce n'était pas la première fois qu'il était interné ; cela s'était produit quelques années auparavant, pour des raisons semblables : il protestait alors «contre le système présent». Dans les deux cas, les autorités avaient hésité entre l'enfermement en hôpital, en asile, ou dans une prison. Padovani fut relâché le 22 mars 1848, exactement le jour où éclata la révolution qui parvint à chasser les Autrichiens de Venise. Alors qu'il était transféré sur une barque de l'île de San Servolo au centre ville, les emblèmes et les insignes de l'Empire étaient enlevés des portes et des murs des maisons, et jetés dans les canaux. Autrement dit, on faisait bien pire que ce que Padovani avait commis en 1844. Et personne n'était inquiété à cause de cela. Au contraire, il n'y avait aucun garde dans les rues, les hommes s'embrassaient et partout résonnaient les chansons et les «viva» pour l'Italie, Pie IX, la République et Saint Marc. Est-ce que ce qui arriva à Michele Padovani fait partie de l'histoire de 1848 ? Les chroniques de la révolution n'enregistrent pas son départ de l'asile. Et pourtant ses vicissitudes sont étroitement liées aux événements de 1848, car elles montrent l'espace de la révolution : les contextes dans lesquels liberté et fraternité pouvaient se manifester et ceux dans lesquels, au contraire, elles ne pouvaient pas pénétrer.

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