« L’Homme est la mesure de toute chose… ». À propos de la fabrication des religions orientales par l’histoire des religions en Europe / “Man is the Measure of All Things…”: On The Fabrication of Oriental Religions by the European History of Religions

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2016

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Russell T. McCutcheon, « « L’Homme est la mesure de toute chose… ». À propos de la fabrication des religions orientales par l’histoire des religions en Europe / “Man is the Measure of All Things…”: On The Fabrication of Oriental Religions by the European History of Religions », ASDIWAL. Revue genevoise d'anthropologie et d'histoire des religions, ID : 10.3406/asdi.2016.1059


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Résumé En Fr

Resulting from a talk on the importance, for the European History of religions, of «oriental religions » – a category correctly seen to have ambiguous and reflexive potential –, this paper applies a by now wellknown critique that takes the quotation marks seriously. Although critiques of the self-serving nature of category formation are now familiar, scholars of religion often seem to assume that a change of name for some seemingly stable object is all that adhering to these critiques requires of them. The paper therefore invites those who hold this position to consider how simply renaming naturalizes rather than historicizes the interests of those who identified, and thereby constituted, the world that we today have inherited.

Issu d’une conférence sur l’importance, dans l’histoire des religions en Europe, des «religions orientales » – une catégorie ambiguë mais pourvue d’un fort potentiel réflexif –, cet article applique une critique désormais bien connue de cette catégorie tout en prenant au sérieux les guillemets dont on l’entoure. Bien que les critiques quant à la nature intéressée du processus de formation des catégories sont aujourd’hui familières, les chercheurs en histoire des religions semblent souvent croire qu’il leur suffit, pour adhérer à ces critiques, d’opérer un simple changement de nom dans la manière de désigner ce qui serait néanmoins un objet stable. Le présent article invite donc ceux qui soutiennent cette perspective à réaliser à quel point procéder à un simple changement de nom a pour effet de naturaliser plutôt que d’historiciser les intérêts de ceux qui ont identifié, et donc constitué le monde dont nous avons aujourd’hui hérité.

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