Using Inscription Data to Investigate Power in Angkor’s Empire

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2011

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Eileen Lustig, « Using Inscription Data to Investigate Power in Angkor’s Empire », Aséanie, Sciences humaines en Asie du Sud-Est, ID : 10.3406/asean.2011.2170


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Résumé En Fr

An analysis of aggregated spatial and temporal data from pre-Angkorian and Angkorian period inscriptions allows us to appreciate the use of power in the Angkorian Empire. This paper argues that the Khmer empire depended to a significant degree on administration operating through regional centres and on its longestablished communication and trade links. The mode of control varied with distance from the capital and over time. The empire’s political economy is marked by three concurrent cycles indicative of changing power relationships : cycles of royal inscriptions, of non-royal inscriptions, and of control over peripheral territories. Angkor’s processes and strategies were sufficiently flexible for it to endure for approximately six centuries. At some stage from the fourteenth century, key processes and strategies for maintaining its integrity as an empire became less effective than before, and the cyclical pattern ended.

L’analyse des données agrégées — spatiales et temporelles — contenues dans les inscriptions des époques pré-angkorienne et angkorienne permet de se faire une idée de la façon dont l’empire angkorien a exercé son pouvoir. La thèse soutenue dans cet article est que l’empire khmer dépendait de façon significative de son administration via des centres régionaux, des voies de communication et des liens commerciaux établis de longue date. Les modalités de contrôle variaient en fonction de la distance et ont aussi varié au cours du temps. L’économie politique de l’Empire est ainsi marquée par trois cycles complémentaires révélateurs de l’évolution des relations de pouvoir : le cycle des inscriptions royales, celui des inscriptions «non royales » et celui du contrôle exercé sur les territoires limitrophes. La relative flexibilité des mécanismes et des stratégies de l’empire angkorien lui a permis de durer quelque six siècles. Toutefois, à partir du XIVe siècle, les mécanismes et stratégies clés qui lui avaient permis jusque-là de préserver son intégrité en tant qu’empire ont perdu de leur efficacité, ce qui a provoqué l’extinction définitive de ces trois cycles complémentaires.

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