Immigrant Gods on the Road to Jindō

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2006

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Michael Como, « Immigrant Gods on the Road to Jindō », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2006.1249


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Résumé Fr

De récents travaux ont suggéré que les croyances et les pratiques du shintō médiéval sont profondément ancrées, non seulement dans les rites de la cour consacrés aux divinités (jingi), mais également dans les discours bouddhiques de l'époque de Heian relatifs au « jindō » — rites centrés avant tout sur des divinités en mal de salut ou de domestication. Ce chapitre souligne plusieurs virages importants sur la route menant de l'établissement du culte des jingi et de la politique centrée sur le tennō à la fin du septième siècle, à l'émergence du « jindō » comme principe directeur du culte royal vers le milieu de l'époque de Heian. S' appuyant sur l'examen du réseau complexe des interactions qui existaient entre le tennō, les moines et les kami — réseau au sein duquel les relations souvent hostiles entre tennō et kami influençaient non seulement la croissance et la direction des mouvements bouddhiques, mais également l'identité politique et cultuelle encore fluctuante du tennō —, cette étude suggère, à l'encontre des présupposés nationalistes sur la continuité du culte des kami à travers les siècles, l'existence d'une forte effervescence tant dans la nature du culte royal que dans le groupe des divinités qui en formaient le noyau. Cette effervescence, qui était à la fois le produit et la cause d'un conflit chronique et d'un antagonisme entre tennō et kami, était elle-même intimement liée aux activités de nombreuses lignées d'émigrants venus de la péninsule coréenne, comme les Hata. Ces lignées constituaient les principaux agents de transmission et de propagation des cultures technologique, politique et religieuse du continent. En replaçant le développement des institutions religieuses de la cour dans le contexte formé par les kami immigrants, les souverains terrorisés par ceux-ci, et les prêtres et courtisans du clan Hata, il devient possible de se faire une première idée de la façon dont les réseaux cultuels entrelacés du tennō, des moines et des kami se sont originellement élaborés. Alors que la cour, durant l'époque de Nara et le début de l'époque de Heian, s'efforçait de trouver les moyens de contenir un certain nombre de divinités imprévisibles qui menaçaient le bien-être — voire la vie — des souverains comme des paysans, les conséquences de ces interactions pour les institutions religieuses japonaises se révélèrent à la fois profondes et durables.

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