The Glorification of Eighth-Century Imperial Law in Early Tibetan Buddhist Historiography

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2017

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Lewis Doney, « The Glorification of Eighth-Century Imperial Law in Early Tibetan Buddhist Historiography », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2017.1486


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Résumé Fr

Cet article porte sur la « bouddhicisation » progressive de la mémoire du droit impérial tibétain au VIIIe siècle. Il complète une étude d’Uray Géza datant de 1972 qui décrit le droit au VIIe siècle. Il s’intéresse principalement à la glorification des proclamations impériales dans les documents historiques antérieurs au XIe siècle. Les documents des célèbres grottes de Dunhuang décrivent Tri Songdétsen (742– c. 800) comme un empereur bouddhiste exemplaire. Ces sources comprennent la Chronique tibétaine qui le décrit comme un empereur modèle détenteur de la loi, et IOL Tib J 370/ 6 qui met en évidence de quelle façon la continuité entre les règnes de Tri Songdétsen et de son ancêtre Tri Songtsen (d. 649) a permis d’établir le bouddhisme au Tibet. Beaucoup de ces topoi se retrouvent également dans le récit du VIIe siècle intitulé Dba’ bzhed, dans lequel les deux empereurs sont décrits comme étant des roi-bodhisattvas. Le premier est dépeint comme un grand législateur, instaurant les punitions corporelles bien qu’étant une émanation d’Avalokiteśvara, le bodhisattva de la compassion. Le second, Tri Songdétsen, est décrit comme étant celui ayant infirmé les interdictions portant contre la pratique du bouddhisme et proclamé la fin des châtiments corporels. Cet article montre combien l’attention portée au droit impérial diminua au cours des siècles pour privilégier de plus en plus la vision bouddhiste des compilateurs et du lectorat de cette historiographie.

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