« Noces » et « Noces » : deux positions face à l’instinct de propriétaire

Fiche du document

Date

2005

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Éric Leroy du Cardonnoy, « « Noces » et « Noces » : deux positions face à l’instinct de propriétaire », Austriaca : Cahiers universitaires d'information sur l'Autriche (documents), ID : 10.3406/austr.2005.4503


Métriques


Partage / Export

Résumé De En Fr

Brecht und Canetti beziehen eine differenzierte Position zur Institution der Ehe, auch wenn ihre zwei Theaterstücke denselben Titel tragen und allgemein im Lichte der soziologischen und wirtschaftlichen Umwälzungen des 20. Jahrhunderts gelesen werden können. Für Brecht bleiben die gesellschaftlichen Schranken immerhin gültig, auch wenn die Heiligkeit der Ehe bedroht ist. Die Gattung, in die er sein Stück einreiht, und das Ende in der Form des beschädigten Happy end zeugen von dieser Stellungnahme. Bei Canetti ist es ganz anders bestellt, denn das ganze Stück dreht sich in erster Linie nur um die Besitzgier aller Protagonisten für das Haus der alten Gilz. Die zelebrierte Hochzeit zeigt nur, dass der blinde Besitztrieb im Kerne allzumenschlich ist. Die Endkatastrophe veranschaulicht die Radikalisierung, die das Motiv bei Canetti erfahren hat und sich in der Rezeption auch bemerkbar macht.

It is possible to read both Brecht's and Canetti' s plays as an expression of the sociological changes that the institution of marriage underwent after the first World War. For Brecht social institutions are still valid even if the sanctity of marriage is threatened by these changes. The fact he chose to write a farce with a happy end of some sort reflects this position. Canetti however organizes his play around the yearning of all the characters to eventually possess the house of the old Gilz. Marriage is after all secondary to venal conside- rations, and Canetti shows how the blind desire for possession governs every human being. The final conflagration illustrates the radical nature of Canetti's play which is reflected in its reception.

Même s’il est possible de lire les deux drames de Brecht et Canetti portant le même titre à la lumière des changements politiques et sociaux du début du vingtième siècle, il n’en reste pas moins que les deux auteurs prennent une position différente face à l’institution matrimoniale. Chez Brecht, les limites sociales restent toujours valables quand bien même le mariage serait menacé dans sa sainteté. Le ton de la farce de sa pièce et la fin en forme de «happy end» traduisent cette prise de position. Il en va tout autrement chez Canetti qui organise sa pièce autour du désir avide des personnages de posséder enfin la maison de la vieille Gilz. Dans tout cela le mariage occupe une place secondaire, il ne fait que manifester plus ouvertement l’aveugle pulsion de possession de chaque homme La catastrophe finale traduit la radicalisation qui sépare les deux œuvres, mais aussi les deux auteurs et à laquelle la réception des pièces fait écho.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en