Fuir le temps de peur qu'il ne se sauve. Refus de l'histoire et construction d’une temporalité non-linéaire dans La Marche de Radetzky

Résumé De En Fr

“Die Zeit ist schuld” : antihistorischer Eskapismus und nicht-lineare Zeitformen in Joseph Roths Radetzkymarsch. Der Beitrag widmet sich den Figuren nicht-linearer, anti historischer Temporalität in Joseph Roths Radetzkymarsch. Zuerst wird gezeigt, wie die Verleugnung der Geschichtlichkeit das theologisch-politische Denkmuster der Donaumonarchie prägt. Die gesellschaftlichen Rituale, die dafür bürgen sollen, entlarven sich aber schnell als unzureichend. Den Ausweg bietet die Darstellung der Natur als eines Kosmos an, der von chthonischen bzw. himmlischen Kräften regiert wird. Insbesondere Galizien erweist sich als Labor dieses zyklischen Experiments. Genügend Anzeichen beweisen dabei, dass die Einstufung Galiziens als Hort der Nicht-Historizität auch für Roth illusorisch ist. Dementsprechend reduziert sich der Ausweg aus der Geschichte auf einige kurze Momente der Epiphanie. Der Beitrag schließt mit der These, dass die Ablehnung der Geschichte eine genauso wichtige Rolle im Scheitern Carl Josephs sowie der Monarchie spielt, wie die Geschichte selber.

If Time could be no More : Anti-historical Escapism and the Dream of Non-linear Temporality in Joseph Roth's Radetzkymarsch. The contribution deals with non-linear forms of temporality as refusal of historical destiny in Roth’s Radetzkymarsch. I first show this anti-historicism is linked with the theologico-political worldview of Austria-Hungary, as illustrated in the ubiquitous social rituals, which are yet unable to sustain this non-linear conception of time. Thus, the single alternative is Nature. This alternative is exemplified by Galicia, which is depicted as a cosmos governed by chthonian and climatic forces. Yet, Roth undermines his own construction and leaves his characters with not her way out of time than the syntesthesia contemplation of the cosmos in brief moments of epiphany. The article closes with the claim that the generalized refusal of History by Carl Joseph and his country plays as important a role in their tragic ending as History itself does.

Fuir le temps de peur qu'il ne se sauve : refus de l'histoire et construction d'une temporalité non-linéaire dans La Marche de Radetzky. L’article porte sur le déni de la linéarité historique dans La Marche de Radetzky. On montre tout d’abord la prégnance de l’éternalisme théologico-politique pour la Double Monarchie autrichienne, et l’incapacité des rituels sociaux omniprésents à maintenir cet ordre anhistorique. L’échappatoire est fournie par la construction de la nature comme un cosmos rétif à l’écoulement linéaire du temps. À cette fin, la Galicie et ses habitants sont présentés comme un espace anté-historique régi par les forces immuables de la terre et du ciel. Mais Roth déconstruit lui-même cette topique et contraint l’escapisme anti-historique à se restreindre à de brefs moments d’épiphanie, où les personnages ne font qu’un avec la nature et s’extraient du devenir historique. L’analyse se conclut par l’affirmation que Charles-Joseph et l’Autriche meurent au moins autant de leur refus d’admettre leur propre historicité que du fait de l’histoire elle-même.